L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Tabi et l’indépendance de la justice

Jour après jour, Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, est en pôle position pour veiller à la pose des premières pierres de «l'indépendance de la justice», ce vieux concept laissé aux calendes grecques par tous les régimes qui se sont succédé depuis un certain 5 juillet 1962, cette heureuse et sacrée date de l'indépendance du pays! Chaque régime a eu ses priorités, en matière de développement dans tous les secteurs, y compris la justice, mais c'étaient des «feux de paille» qui s'éteignaient avec le départ souhaité ou forcé du ministre.
Un seul ministre a bien tenté de réformer, en vain, le département est resté sur les tablettes: Ali Benflis! Ce jeune magistrat était venu avec dans son escarcelle, plein d'idées neuves et véritablement révolutionnaires, à même de faire de la justice, un exemple un modèle dans la région, et même le continent, où se pavanaient les tyrans, les dictateurs et les apprentis sorciers de l'époque! Il dut s'en aller chez lui, protestant ainsi, contre la justice de l' «administration», celle-là même qui envoyait en taule du sud du pays, des suspects-algériens, sans passer par les juges du siège et les
«robes noires»! C'était en 1992!
Une période à ne plus évoquer, l'histoire s'en chargera! 30 années plus tard, Abderrachid Tabi n'est pas arrivé, à ce stade-là, Dieu merci. En trente ans, la fin de «l'obscurantisme «qui faisait, outre de l'ombre, voire un épais brouillard, formant un barrage systématique, jusque-là, à l'instauration de l'indépendance de la justice. Pour ce faire, Abderrachid Tabi, le ministre s'est attelé à accompagner le processus mis en place, pour démarrer sainement et raisonnablement, enfin la tant espérée, indépendance de la justice!
De l'audace, Tabi en a à gogo! Il reste seulement le passage à l'acte! Amine!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré