Plaidoiries de l’espoir
Les trois avocats de l'ex-wali de Tipaza, inculpé Mostefa Layadi, se sont organisés de telle manière à ne pas trop agacer la composition de la1ère chambre correctionnelle d'Alger, mais surtout de faire comprendre via des arguments juridiques frappants et trébuchants, aux trois juges, que l'interpellation, l'inculpation et l'incarcération de Layadi, a été tout simplement l'erreur judiciaire - type à éviter à l'avenir, quand on a affaire à un honnête fonctionnaire, qu'il faut impérativement honorer et non humilier! C'est pourquoi, avec le recul, les interventions des trois plaideurs, Me Mouloud Aboubaker d'Alger, Me Faouzi Hadjadj-El Aouel et son fils Me Adil HadjadjEl Aouel, pouvaient être qualifiées de «plaidoiries de l'espoir»! L'espoir d'être bien écoutées par les juges, espoir qu'elles puissent encore résonner aux oreilles du trio chargé de trancher sur cette affaire qui, à vrai dire, n'en a jamais été une, l'espoir enfin que l'opinion publique ne parle plus en termes affreux de l'appareil judiciaire, en particulier, et des magistrats, en général! Ce n'est pas tant les péripéties des procès qu'avait Layadi, depuis plus d'une année, mais la manière d'avoir été interpellé, sans vergogne, entendu par des juges «sourds» à toutes explications fournies de bonne foi, par Mostefa Layadi, qui a constamment crié son innocence.
C'est pourquoi nous écrivons les plaidoiries de l'espoir, dans l'... espoir de voir l'inculpé relaxé, et relâché en vue de passer un bon week-end auprès des siens! Fasse Allah, que Mostefa Layadi, puisse rejoindre les siens demain, libre et heureux d'avoir été reconnu, innocent!
