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Tizi Ouzou

Les hôtels publics toujours fermés

D’autres hôtels comme le Bracelet d’Or, situé dans la daïra d’Aït Yenni, ont repris le travail.

Fermés dans le cadre de l'opération de rénovation et de modernisation des infrastructures hôtelières de la wilaya de Tizi Ouzou depuis l'année 2016, beaucoup d'établissements hôteliers publics sont encore en chantier. Après cinq années, ces hôtels, qui représentent l'un des plus importants segments de l'activité touristique, ne sont pas encore exploités car les travaux lancés piétinent encore pour des raisons que personne ne peut expliquer.
Dans le cadre du suivi des travaux, les élus de l'Assemblée populaire de la wilaya ont effectué, avant-hier, une visite à travers ces établissements pour s'enquérir de l'avancée des travaux. Le constat, sur place, est navrant. Au niveau de l'hôtel Belloua situé en plein centre-ville, le taux d'avancement est à 80%, après cinq ans de travaux. Selon les responsables de l'entreprise, l'ouverture est prévue pour fin juin 2021. L'hôtel Lalla Khedidja, quant à lui, connaît, hélas, un arrêt des travaux depuis plus d'une année. Sans financements, expliquent les responsables, les travaux n'ont pas repris et sont restés au stade de 45% d'avancement.
De son côté, l'hôtel Amraoua souffre de l'arrêt des travaux, mais surtout de conflits d'ordre juridique avec les entreprises réalisatrices. Cette situation a fait que les chantiers sont à l'arrêt. À rappeler que les chantiers attribués à une entreprise italienne en 2016 n'ont pas avancé car cette dernière a déposé le bilan quelques mois seulement après l'attribution du marché. Des années passeront sans qu'aucun autre avis d'appel d'offres ne soit lancé pour la reprise des travaux. D'autres hôtels, comme le Bracelet d'Or situé dans la daïra d'Aït Yenni, ont repris le travail, ainsi que l'hôtel Tamgout à Yakouren, qui a vu les chantiers prendre fin en attendant son ouverture.
Cette situation est déplorable, alors que les hôtels privés ne sont pas dans un meilleur état. Faute de touristes, les hôtels fonctionnent au compte-gouttes, si ce n'est la fermeture, pour certains. D'autres hôtels privés, essentiellement ceux situés sur le littoral, fonctionnent seulement avec les restaurants et les snack-bars. Ces deux sources parviennent tant bien que mal à maintenir en survie ces établissements construits dans le cadre du renforcement de l'offre touristique en matière d'hébergement.
Un autre phénomène a engendré le recul du rôle de ces établissements, à savoir la cherté des prestations. Alors que l'activité touristique encore vivante est assurée par les nationaux, ces hôtels continuent d'appliquer les prix comme s'ils recevaient des touristes étrangers. Face à cette situation, un autre mode d'hébergement a vu le jour dans les villes du littoral. La location de particulier à particulier. Des citoyens ordinaires proposent leurs maisons à la location à des prix de loin plus attractifs que ceux des hôtels. Ce qui a fini par anéantir le peu de clients qui continuaient à chercher l'hébergement dans les hôtels.

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