L'Expression

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Bouira

Le niveau des trois barrages a doublé

L’année est à peine entamée et les prémices la concernant sont de bon augure.

Les dernières pluies ont été d'un apport considérable pour les nappes et les barrages. Celui de Koudiet Acerdoune, dans la daïra de Lakhdaria, a vu son contenu plus que doubler. Du 26 au 29 février dernier, il a fait un bond prodigieux qui l'a porté de 17,5 millions de m3 à 35,628 millions de m3. Quand on sait qu'il y a quelques mois le sort des 16 communes qui restaient encore raccordées à cette infrastructure était évoqué, ainsi que la mise au repos de ce barrage, on comprend quelle délivrance ressentent citoyens et responsables de voir ce dernier se renflouer de la sorte.
Le deuxième barrage de la wilaya, par ordre d'importance, en l'occurrence Tilezdit, a lui aussi fait un saut spectaculaire, puisque de 46,7 millions de m3, il est passé, en quelques jours à 65,033. Qu'on lui rajoute les 16 communes qu'il était question de les lui raccorder, ou non, cela n'influera pas négativement sur sa capacité d'approvisionnement. De moindre importance, le barrage de Oued Lakhel a lui aussi réagi positivement aux dernières pluies, puisque de 2,7 millions de m3, son niveau a grimpé à 4,02 millions dem3.
C'est que l'année en cours, après des débuts inquiétants qui ont fait croire qu'elle serait aussi désastreuse que celle de 2023, étonne par le virage qu'elle prend sur le plan pluviométrique. À titre d'exemple, alors que décembre et janvier n'avaient rien donné de si important, février s'est fait remarquer par un profond changement de temps qui s'est signalé par d'abondantes précipitations. Selon la station météorologique de Bouira, le cumul pluviométrique pour le deuxième et le plus court mois de l'année est estimé à 190 mm. Celui du 23 au 29 février est de l'ordre de 113mm. Du jamais-vu depuis longtemps. Il est vrai que les trois barrages restent à un niveau bas. Mais l'année est à peine entamée et les prémices la concernant sont de bon augure. Les oueds n'ont pas débordé,certes, dans notre région, mais leurs eaux sont abondantes et rapides et elles filent droit vers les trois barrages à qu'elles permettront de gonfler. Les prévisions météorologiques indiquent d'autres perturbations, alors qu'on n'est pas encore sorti de celles-ci.
Au sujet des nappes, ces dernières doivent, depuis les trois derniers mois les plus pluvieux (décembre, janvier et février), être remplies déjà à ras bord, car, comme on l'a remarqué, les pluies qui sont tombées dans cet intervalle ont été fines et serrées. Ce sont de tels apports qui permettent leur remplissage. Si l'on se rappelle que les nombreux forages autorisés en ces temps de grave déficit hydrique dans la région, ne l'ont été que dans la mesure de soulager la forte tension qui prévalait au niveau de ces infrastructures hydrauliques, avec de telles réserves dont nous disposons actuellement, nous pourrons voir venir.

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