L'Expression

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Les boucheries prises d’assaut dès hier

La ruée vers la «ripaille» a commencé

Les spéculateurs n’ont pas attendu pour hausser les prix des victuailles.

Presque invraisemblable! Les boucheries sont d'ores et déjà «assaillies» par les futurs jeûneurs, ou du moins par ceux et celles qui doivent acheter et préparer les menus des premiers jours du mois de Ramadhan.
Empruntant les aires animées du quartier Ben Omar, à Kouba, grande fut notre «surprise», pourtant échaudée par de tels spectacles, de voir une foule compacte agglutinée devant une boucherie des lieux. Les autres enseignes n'échappent pas à cette course pour satisfaire, presque indûment, le ventre de ces futurs jeûneurs qui font du respect de la piété du mois sacré, un vain mot. La course aux emplettes «ramadhanesques» a commencé déjà la veille même du début du mois sacré du jeûne. Les marchands sont «prêts» à affronter la cohue de chalands attendue pour livrer «bataille».
Les propriétaires d'échoppes ont déjà, voilà quelques jours, commencé à «nettoyer» leur devantures tout en les garnissant de produits allant de pair avec le Ramadhan, qui des couffins de paille, qui des fruits exotiques, qui de la vaisselle allant avec les plats traditionnels du moment...
Toujours est-il que la «ville» grouille de monde. Là où l'on se rend, c'est la foule. Les transports publics sont pleins, les taxis introuvables, les automobilistes, souvent en badauds, coincés dans des embouteillages... Enfin, il faut dire qu'une certaine frénésie, qui ne dit pas son nom, s'est emparée comme par magie, de toute la population urbaine qui se rappelle pour beaucoup, hélas, les méfaits des multiples pénuries connues à d'autres époques encore toutes proches.
Pourtant, selon nos propres constatations, le marché est bien fourni cette année malgré le manque de précipitations enregistrés.
Les salaires, pour la plupart, ont été perçus et le versement des pensions de retraite n'a pas connu de retard substantiel, malgré quelques couacs ici et là parfois par manque de liquidités passager dans certains bureaux de poste. L'instinct de l'Algérien est, simplement, il faut le dire, de s'approvisionner plus qu'il n'en a besoin d'où des ruptures de stocks impromptues qui pénalisent le citoyen lambda, à travers les prix pratiqués, suite à ces dysfonctionnements du marché. Les prix ont déjà doublé comme par miracle! Ainsi, les deux légumes «rois» en cette période, la tomate et la courgette, car indispensables dans la région d'Alger pour la préparation de la «chorba», ont purement et simplement (plus que) doublé. En effet, la tomate était proposée, il y a à peine quelques jours, entre 80 et 100 dinars le kilogramme, affichait, hier, 170 DA/kg pendant que la courgette «snobait» à 140 DA/kg! Où se situe l'intégrité et l'honnêteté du commerçant-jeûneur, comme préconisé par la religion?

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