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Pénétrante autoroutière de Béjaïa

Enfin une première jonction au tunnel de Sidi Aïch

La jonction de l’un des deux tubes du tunnel de Sidi Aïch est achevée, tandis qu’il reste près de 130 mètres de creusement sur l’autre tube.

Les travaux de réalisation de la pénétrante autoroutière de Béjaïa avancent lentement mais sûrement. La dernière nouvelle nous est parvenue de Sidi Aïch où la chef de l'exécutif a constaté, jeudi dernier, avec satisfaction l'achèvement du creusement du premier tube du tunnel de Sidi Aïch. Les travaux de creusement du tube Est du tunnel de Sidi Aïch sont achevés à 100%. L'entreprise chinoise Crcc se lancera incessamment dans les travaux de bétonnage, indique un communiqué de la wilaya, qui précise que « cette entreprise a déjà introduit la commande pour l'acquisition des équipements nécessaires dont la majorité est disponible en Algérie». Le wali de Béjaïa, qui s'est également rendu sur les sites de creusement des tunnels de Sidi Aïch, a des explications reçu de la part des responsables de la Crcc, selon lesquelles il ne resterait plus que 130 mètres linéaires pour la jonction des deux parties du deuxième tunnel, long de 1 660 mètres. Sa jonction est prévue dans deux mois, avait annoncé, sur place, le chef de l'exécutif de la wilaya. Utilisant une méthode de creusement pratiquement manuel, les équipes de tunneliers spécialisés ont avancé, avec du retard. La jonction du premier tube, prévue le 30 juin n'a eu lieu qu'avant-hier, soit un retard de deux mois et demi. Un retard aggravé par la crise sanitaire. Une fois livré, le tunnel de Sidi Aïch permettra la jonction avec la troisième tranche de ce mégaprojet, de Takerietz à Amizour, ce qui désengorgera considérablement la Route nationale n°26, entre El Kseur et Takerietz, sur une distance d'environ 25 km, soit du PK 22 au PK 48. Toutefois, le bout du tunnel ne signifie pas pour autant la fin du cauchemar des usagers de la route et la livraison du projet tant rêvé, car plusieurs chantiers dont des ouvrages d'art importants, connaissent eux aussi les mêmes retards et la même lenteur. 21 ouvrages d'art sont prévus dans ce projet, dont 12 sont déjà achevés,
9 autres ont atteint 80% de réalisation et deux autres sont en voie de réalisation. La procédure d'indemnisation étant bouclée, le premier responsable de la wilaya a donné des instructions pour le renforcement des équipes en charge de la réalisation des ouvrages en question. C'est d'ailleurs ce qu'ont fait les deux entreprises Sapta et la Crcc, qui se sont dotées en moyens matériels et humains Le wali a également demandé au premier responsable de la compagnie chinoise Crcc, en charge des travaux, de lui présenter un planning détaillé, en termes de délais et de responsabilité, des travaux qui restent à effectuer sur chaque section, d'autant plus qu'il existe des sections non encore entamées. En définitive, l'avancement des travaux de la pénétrante accuse beaucoup de retard. La preuve en est au niveau du dernier tronçon de 11 km partant du port de Béjaïa, dont le choix de la variante a, certes, été effectué, mais attend toujours l'approbation et l'accord du financement du ministère de tutelle. Quant à sa réalisation, cela prendra énormément de temps sachant qu'elle compte en son sein un ouvrage d'art de 6 km pour éviter les inondations et l'exploitation des terres agricoles et réduire les coûts d'indemnisation. À noter que le mégaprojet de la pénétrante autoroutière de Béjaïa est long de 100 km.
52 km sont déjà livrés et opérationnels, depuis 2017. Lancée en 2013, la livraison de ce projet prendra certainement quelques années, si bien évidemment les financements sont débloqués dans les délais.

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