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Un immeuble s’effondre à Oran

Deux blessés enregistrés

Deux blessés évacués en urgence vers les services des urgences de l'hôpital d'Oran. Tel est le bilan de l'effondrement partiel survenu dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier populaire de Derb, en plein coeur d'Oran. Les anciennes bâtisses continuent à s'effriter, s'écroulant comme un château de cartes. Dans le début de l'année en cours, un immeuble composé de cinq étages, sis à la rue Belghalem Mohamed dans la commune d'Oran s'est partiellement effondré. Aucune perte humaine n'a été déplorée. L'incident a eu lieu dans la nuit de samedi aux environs de 21h00, a précisé la même source, ajoutant que ses
services se sont vite déplacés sur les lieux pour évacuer les habitants de cette bâtisse vétuste. Cette opération a nécessité le déploiement de moyens humains et matériels importants, constitués de
10 camions d'intervention de différents modèles, six ambulances, dont une médicalisée, ainsi que 90 agents de différents grades. Une vingtaine de familles sinistrées suite à l'effondrement partiel d'un immeuble dans la nuit du samedi dernier à haï Sidi El Bachir (ex- Plateau) au centre-ville d'Oran, ont été recensées pour être relogées. L'immeuble, qui s'est partiellement effondré, compte 17 appartements occupés par un total de 20 familles qui ont bénéficié d'une opération de relogement. Dans une intervention qu'ils ont opérée le mois de septembre 2019, les agents de la Protection civile d'Oran ont réussi à secourir deux femmes coincées sous les décombres suite à l'effondrement partiel d'un vieil immeuble au centre-ville d'Oran. Il s'agit de deux femmes âgées de 43 et 80 ans qui étaient coincées au troisième étage de l'immeuble sis à la place Maâta (ex-Valéro) dont le toit s'est effondré. Elles ont été secourues et ne présentent pas de blessures. Les services de la Protection civile ont mobilisé pour cette opération, d'importants moyens humains et matériels dont 20 pompiers de différents grades, un camion de secours, un autre avec ascenseur mécanique et une ambulance. Alors que plusieurs immeubles, situés dans les rues Larbi Ben Mhidi et Khemisti, les boulevards Maâta et Emir Abdelkader, ont bénéficié d'une réhabilitation, plusieurs dizaines de bâtisses sont en sursis, elles menacent de s'écrouler à tout moment. Le constat est de visu perceptible un peu partout dans les quartiers de Sidi El-Houari, Derb, St-Pierre, Gambetta, St-Antoine, Bel-Air, Eckmühl et El-Hamri. Symbolisant l'identité oranaise, ces bâtisses, dont plusieurs dizaines sont classées dans la zone rouge et d'autres dans la case orange, ne tiennent plus. Leur chute libre inquiète au plus haut niveau. Qu'il vente ou encore qu'il pleuve, les occupants de ces habitations élisent la rue comme refuge. Le risque atteint son comble lorsque la nature se déchaîne des suites d'une forte pluviométrie.

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