L'Expression

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Dar El Beïda en pleine vitesse de croisière

Jeudi dernier, au Ruisseau, à l'occasion du renvoi d'un procès en criminelle, concernant l'affaire de Rabah Djenki, l'ex- P.A.C de Bir-Khadem (Alger), qui a toujours crié à son innocence, nous avons profité de ce contre-temps, pour faire une visite, plus loin, au tribunal de Dar El Beïida (cour d'Alger). Le guichet unique faisait le plein.
À vrai dire, pas le plein des jours ouvrables, mais Sa Seigneurie Ramadan, avait forcé les habitués aux bousculades, à faire la grasse matinée. Vers midi, trente, nous grimpons les marches du somptueux Palais de justice de Dar El Beida, qui grouille à l'intérieur, telle une ruche silencieuse.
Au rez-de-chaussée, l'immense guichet unique affiche complet, mais dans une remarquable discipline, qui fait plaisir à voir.
Le document désiré est vite remis, le temps de la recherche des coordonnées, et du retrait. Le flic de service est gauchement affalé dans son petit fauteuil en face de l'élément de l'institution pénitentiaire, lui aussi, assis, mais vigilant. Faute d'ascenseur, les visiteurs se farcissent les sombres escaliers, mais arrivent tout de même à bon port.
À cette heure-ci, malgré une circulation piétonne acceptable, il n'y a pas beaucoup d'avocats, car seuls les justiciables s'adonnent à l'exercice du retrait. Au 3ème étage, le parquet connaît une animation particulière.
Des visiteurs plaignants pour diverses infractions, venus de la voisine Bordj El-Kiffane ou simplement de Bâb Ezzouar, voire de Dar El Beïida-ville, attendent sagement, la plainte en main, d'être reçus par le jeune et dynamique Roustom Mansouri, le chef du parquet local.
Au dernier étage, c'est le calme plat. C'est la présidence du tribunal, où veille comme pur le lait sur le feu, Eliés Benmicia, l'élégant et vigilant, président, qui reçoit avec tous les égards ses visiteurs, angoissés, après une course effrénée, pour réunir toutes les pièces à remettre au magistrat méfiant, car il ne s'agit pas de remettre aux justiciables de précieux documents, où l'erreur n'est pas permise. Ceci écrit, notons que le tribunal criminel de la 1ère instance, chôme ce jeudi. Une seule audience pénale se déroule à quelques encablures de l'Adhen, et c'est beaucoup.
En ce 4ème jour de jeûne, nous pouvons affirmer que tous ici, dans cette juridiction, que les choses vont au mieux, car la période veut que le Ramadhan 1445, est arrivé cette année au bon, moment, pour un meilleur rendement, tandis que les saisons chaudes soient passées.

De Quoi j'me Mêle

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