L'Expression

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YAKOUREN

Virée dans l’éden vert

Qui ne connaît ou n´a entendu parler de la forêt de Yakouren, cette partie de l´Akfadou qui s´étend sur environ 6000 ha et qui est un écrin de verdure? Une forêt où le chêne, liège, le chêne vert et l´afares font bon ménage. Ce beau massif a fait, et à son corps défendant, les unes de la presse ces derniers temps. Les Beni Ghobri et les Beni Flik, les archs qui vivent sur son territoire ont vu leur histoire se confondre avec celle de cette forêt. Les visiteurs se rappellent surtout de bons moments passés généralement en famille lors des pique-niques en cette sylve accueillante et vivifiante, où grands et petits trouvent leur compte. Une nature à nulle autre comparable, un écrin vert où l´esprit se laisse gambader. Cependant, Yakouren est hélas, sale. En effet, les visiteurs s´y rendant pour un bol d´air, sont loin d´être friands du respect de la nature. Les détritus sont laissés à même le sol déparant le décor. En laissant par exemple leurs bouteilles et autres sachets en polyéthylène ainsi que d´autres déchets, la forêt est exposée à un véritable danger. D´autant que les deux communes mitoyennes telles Azazga et Yakouren ajoutent leurs problèmes en y déversant les déchets ménagers dans cet écrin de verdure en raison du manque de centre d´enfouissement technique au niveau des deux communes. Ainsi, de temps à autre, les visiteurs butent sur des montagnes de déchets ménagers. Par ailleurs, la forêt des Aït Ghobri montre en plusieurs endroits des coupes sauvages. Et selon des sources, les foyers de la région se servent en bois de chauffe. Il semble que bon an mal, ces citoyens coupent environ et par foyer, cinq arbres. Une véritable saignée. Sans compter ces fameux «pieds droits» servant à la construction et que les gens coupent allégrement. Certes, le service des forêts essaie de limiter les dégâts, mais allez contrôler une forêt aussi immense! Aussi, les autorités comptent plus sur le sens de civisme des visiteurs. L´hôtel Tamgout perdu dans ce cadre enchanteur apparaît hélas, peu fréquenté alors que dans les temps anciens, cet hôtel ne désemplissait pas. Il faut également souligner que le long de cette petite virée dans le massif de Yakouren et malgré le froid vif qui vous saisit, on se sent comme dans un éden d´autant que la présence des familles rassure les visiteurs. Il est vrai que les informations diffusées par la presse sur ce massif sont peu rassurantes. Mais la réalité est tout autre. Apostrophés, des jeunes, qui, le long de la RN12 et principalement près du lieudit Fontaine Fraîche tiennent étal pour vendre de la poterie, affirment avec une petite moue: «Nous sommes ici 24 h/24 et jamais personne ne nous a embêtés.».

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