L'Expression

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RUE EL-HADI BACHDJARAH (KOUBA)

Oubliée et méprisée

Les citoyens de la rue El-Hadi Bachdjarah, ex-rue J.B. Molbert, au n°16, sont en colère après leurs élus. En effet, ce quartier jadis résidentiel, souffre aujourd´hui d´un abandon total. C´est ce qui a poussé à la révolte ses habitants qui ne demandent qu´une prise en charge à leurs problèmes, dont le plus récurrent est le ramassage des ordures qui traînent partout du fait de l´absence d´un service de voirie. Par ailleurs, la forêt qui se trouve dans les environs s´est transformée en une véritable décharge publique.
Les arbres ne sont plus soumis à l´élagage depuis longtemps. Aussi cette rue très empruntée par les passants, qui autrefois respirait la santé, s´est dégradée par la prolifération de moustiques, de rats et de chats errants. Aujourd´hui ce quartier reçoit toutes sortes d´immondices.
Des sachets en plastique parsèment les rues, favorisent et causent des désagréments aux personnes âgées et surtout aux enfants, cela sans évoquer les odeurs désagréables qui constituent un danger pour la santé des habitants. «Notre rue se trouve à peine à 300 mètres du siège de l´APC de Kouba, et de surcroît, elle représente un tableau peu reluisant en matière d´entretien et d´hygiène. Le camion de désinsectisation qui passe dans les autres quartiers, n´a jamais emprunté cette rue», nous déclare M.Hacène Belanteur, un habitant. Les problèmes de ces riverains ne s´arrêtent pas là. A la tombée de la nuit, la peur et l´angoisse règnent dans ce quartier qui n´est plus doté d´éclairage public. Ainsi, les habitants qui s´inquiètent pour leur sécurité, ont interpellé à maintes reprises le président de l´APC pour résoudre ce problème, à l´évidence sans succès. L´APC de Kouba semble loin des préoccupations de ses administrés, ne prenant même pas la peine de répondre à leurs doléances. Ainsi, ces derniers qui ont sollicité en vain les services de la commune, s´interrogent à juste raison sur le vrai rôle des élus. «Nous avons choisi ces personnes, pensant que nos problèmes se résoudront avec leur arrivée. Mais rien n´a changé. Ce qui nous désole énormément.» finit par conclure M.Belanteur.
Toutefois, la colère augmente chez ces citoyens et ils lancent un appel de détresse aux autorités de la willaya afin de mettre un terme à leur cauchemar.

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