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AIN DEFLA

Insuffisance dans le transport scolaire

Les élèves sont obligés alors de se rabattre sur les transports privés grevant une seconde fois le budget familial déjà fortement érodé par le chômage et la cherté de la vie.

L´insuffisance en matière de transport scolaire constitue un sérieux handicap pour la scolarité des enfants dans la commune de Aïn Defla et particulièrement la zone Ouest (Hay Mazmori, Hay Souadite, Hay Dhaya, Hay El-Mechaïkha) connue pour la densité de sa population et son éloignement par rapport au centre, chef-lieu de commune, où sont concentrés les établissements scolaires (4 lycées et 5 écoles fondamentales).
Selon les statistiques émises par les agents communaux, la ville de Aïn Defla est la moins dotée en matière de transport scolaire malgré sa position de chef-lieu de wilaya. Son parc n´est constitué que de trois bus de type 100V8 mis en circulation, le premier en 1985, le deuxième en 1986 et le dernier en 1991. C´est dire l´état de vétusté avancé de ces véhicules qui sont utilisés pour transporter 200 élèves par rotation alors que la charge normale est de 100. Les élèves, filles et garçons, y sont entassés telles des sardines en boîte avec tous les inconvénients qui en résultent (difficulté à respirer, mauvaises odeurs, inconfort...). Ces situations incommodantes sont souvent à l´origine de malaises allant jusqu´à l´évanouissement particulièrement chez les jeunes filles. Celles-ci se sont plaintes de vols de petits bijoux ou autres objets de valeur sans pour cela émouvoir les autorités locales qui continuent à faire la sourde oreille aux doléances des parents. Les autorités communales pour soulager cette population scolaire, auraient dû, au moins réparer le bus de type 49V8 et le microbus Fiat remisés au parking communal pour de petites pannes.
Les élèves sont obligés alors de se rabattre sur les transports privés grevant une seconde fois le budget familial déjà fortement érodé par le chômage et la cherté de la vie, alors qu´ils avaient déjà payé un abonnement mensuel de 150 DA par élève. Lors de notre passage à l´arrêt du bus, nous avons constaté que le conducteur du bus assurait les fonctions de receveur et de contrôleur à la fois ; il s´est plaint à ses supérieurs, en vain.
Cette absence de moyens de transport a contraint plusieurs familles à se résigner à ne plus envoyer leurs enfants à l´école. Ces déperditions scolaires sont dénoncées par les parents qui sollicitent des autorités la mise en service d´autres bus.

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