L'Expression

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TIZI OUZOU

Faute de clients Les bouchers baissent les prix

Le marché de la viande connaît, ces jours-ci une situation peu ordinaire. Après avoir grimpé à des sommets insoupçonnés, les prix des viandes ont amorcé une dégringolade sans précédent. Alors qu´au tout début du Ramadan, le veau était affiché à 750 DA le kg, et le mouton cédé souvent à des prix impossibles frisant les 1000 DA, les viandes tant ovine que bovine et même les viandes blanches soumises aux lois du marché, connaissent une baisse jamais enregistrée auparavant. Ainsi à Tizi Ouzou-ville et à Draâ Ben Khedda, les consommateurs se sont rués sur les points de vente de la viande congelée. Plusieurs dépositaires-revendeurs ont ouvert des points de vente jusque dans les coins les plus reculés de la Kabylie. La viande congelée est ainsi proposée à des prix défiant toute concurrence: 320 DA le kg pour la viande bovine et 450 DA pour le kg de gigot d´agneau. Certes, les habitudes culinaires aidant, les consommateurs ont marqué une certaine hésitation au début, surtout que certains chevillards et autres bouchers ont essayé de semer le trouble dans les esprits, «la viande congelée n´est pas licite, elle est coriace et amère, c´est la preuve que les animaux sont âgés...» Devant la pression, les citoyens ont commencé par acheter de petites quantités, histoire de goûter...puis finalement, les chaînes se font surtout devant ces points de vente et les étals des boucheries sont de plus en plus désertés. Aussi, les bouchers ont-ils d´eux-mêmes essayé une autre tactique, la meilleure: celle du marché. A Tizi Ouzou et ailleurs, le veau est désormais cédé à 570 DA et le mouton à 650 DA. Mieux encore, à Tizi Ouzou-ville, il s´est trouvé un boucher qui propose le veau à 490 DA. C´est dire que la seule réponse qui vaille à ces augmentations inconsidérées des prix vient d´être trouvée. Cela a même agi sur les prix des viandes blanches qui, elles aussi, ont amorcé une baisse. Finalement, la tension du marché n´a pas tenu et même les fruits et les légumes n´ont guère connu le coup de feu habituel, en dehors de la première semaine de Ramadan.

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