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MAÂTKAS

Des villages démunis

Au niveau des hameaux de Takheribt, excepté une école primaire, aucune infrastructure n’existe.

Les villages de la wilaya de Tizi Ouzou et les hameaux, forts nombreux, se plaignent qui de la route, qui de l´alimentation en eau potable et qui d´autres infrastructures sociales plutôt que culturelles. Certains d´entre eux sont toujours organisés autour de la djamaâ ancestrale alors que d´autres sont relativement «inorganisés», à l´instar des hameaux appelés génériquement Takheribt, situés dans la commune de Maâtkas, à environ une vingtaine de km du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou. Les hameaux constituant ce «conglomérat», Imodehl, Yakhouchène, Argoub Azougagl et enfin Takheribt sont des hameaux démunis de tout. En effet, ces hameaux aucune infrastructure n´existe excepté les locaux du culte, comme la mosquée sise au lieudit Djamaâ Lla Halima et celle en construction à Takheribt, ainsi qu´une école primaire et un collège. D´ailleurs, la plupart des enseignants viennent de loin, généralement de Draâ Ben Khedda ou encore de Tizi Ouzou. Ils affrontent une véritable galère, ne serait-ce que pour le déjeuner de midi et le transport. En effet, comme de juste, ces enseignants sont obligés de prendre un abonnement chez un transporteur privé sans oublier les frais de restauration. Ce qui, évidemment, grève leur budget, déjà assez mince. C´est qu´autour du collège, il n´y a pratiquement que la nature. Pour prendre un café, acheter des cigarettes ou tout simplement voir du monde, il faut se déplacer sur au moins trois km. La promesse de logement est hors de question. Il n´y a tout simplement pas de logement à Takheribt. Les citoyens de ces villages et hameaux rencontrent les mêmes difficultés et même plus puisque à Takheribt, la piste y menant, tracée à coup de millions de centimes sans parler des sacrifices de terrains faits par les citoyens, est constamment menacée par les pluies. Un revêtement en bitume pourrait certainement faire l´affaire et sauver cette piste. Mais il semble que sa programmation n´est pas pour demain. D´autres citoyens évoquent l´épineux problème de l´autoconstruction. Selon certains villageois, le nombre de dossiers transmis aux services compétents, loin d´être significatif, n´est pas tout simplement à la hauteur des besoins. Takheribt, coincée dans le sous- développement ne rêve pour l´heure que du bitumage de sa piste. Une telle attente mérite au moins une attention de la part des autorités...

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