L'Expression

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ORAN

«Chaudes» perspectives

les prix connaissent depuis une semaine une envolée exponentielle favorisée par la disparition de certains produits des étals.

Le Ramadan, depuis la nuit des temps, a toujours constitué pour certains commerçants une occasion de profit par excellence. Cette fois aussi, ils n´ont pas dérogé à la règle. Ils ont annoncé les effluves de la h´rira ramadanesque en procédant, comme à l´accoutumée, par des rétentions qu´ils transformeront en moyens pour faire flamber les prix. Pourtant, il y a quelques jours, la presse avait annoncé que parmi les retombées positives de l´accord d´association avec l´UE sur les modestes bourses, il y aura une réduction des prix de vente de certains produits de première nécessité. Malheureusement, ce n´est pas le cas à Oran où les prix connaissent depuis une semaine une envolée exponentielle favorisée par la disparition de certains produits des étals.
Les journaux avaient annoncé des réductions sensibles de plus de 1700 produits qui ne seront plus soumis aux taxes de dédouanement. Mais cette tendance n´est pas perceptible dans les marchés et les commerces. Les commerçants ont gardé les mêmes prix, majorés à l´occasion pour le Ramadan. Les prix des légumes connaissent ces derniers jours une flambée qui annonce un Ramadan des plus chauds.
La tomate a grimpé pour atteindre 50 dinars le kg alors que la pomme de terre oscille entre 30 et 40 dinars le kg. Pour la viande, les bouchers ont opté pour une autre tactique payante elle aussi. Ils ont fait disparaître des étals la viande congelée importée, et qui permettait aux modestes bourses d´avoir dans leur marmite des protéines pour proposer de la viande ovine fraîche entre 600 et 800 dinars alors que la bovine flirte autour de 600 dinars en attendant des jours meilleurs. L´abattage clandestin pratiqué à ciel ouvert sur certaines routes de la wilaya se fait plus présent ces derniers jours. Il servira à casser les prix pratiqués par les bouchers et même si la consommation de ses viandes présente des risques, il y aura toujours une clientèle avide qui viendra rafler les carcasses exposées aux quatre vents. Des produits comme le sucre et l´huile optent eux pour l´éclipse et avec le discret coucou me voilà. Les bidons d´huile de 5 litres ont subitement disparus raflés par les «zlabdjia» d´occasion qui commencent à envahir les rez de-chaussée des immeubles du centre-ville. Des «coopérants techniques» sont ramenés à grands renforts de Boufarik pour noyer Oran dans des tonnes de zalabia boufarikoise ou ce qui lui ressemble. Les ménagères qui attendent la foire spécial Ramadan traditionnellement organisée chaque année, ont quand même fait des provisions en achetant des bouteilles de 2 lites d´huile à 250, voire 300 dinars dans certains quartiers. Fidèles à leurs habitudes, les commerçants nous promettent un Ramadan chaud, même si la saison estivale est bien loin et même si le temps commence à se rafraîchir.

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