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BÉJAÏA

Vive tension dans l'éducation

Les protestataires exigent la remise des décisions de promotion et les certificats de réussite aux travailleurs.

Le secteur de l'éducation de la wilaya de Béjaïa a connu hier deux manifestations qui trouvent leur raison d'être dans de nombreuses insuffisances dont souffrent certaines catégories d'employés, activant dans ce secteur. Alors que les adjoints d'éducation débrayent pour réinvestir la rue dès aujourd'hui par un rassemblement devant la direction de tutelle, les contractuels ont crié leur désarroi hier devant une tutelle qui affiche son impuissance à répondre aux doléances, notamment celle liée à leur intégration dans le corps du secteur. En effet, les adjoints d'éducation ont observé hier une grève, qui a partiellement paralysé de nombreux établissements de la wilaya.
Cette action sera appuyée aujourd'hui par une marche, qui s'ébranlera du siège de la direction de l'éducation à celui de la wilaya. Les adjoints d'éducation, qui répondaient à l'appel de leur coordination, affiliée à la Snte, ont réitéré leurs revendications, qui s'articulent autour de la régularisation de leur situation administrative et financière. Les frondeurs exigent le paiement du nouveau salaire à partir du mois de mars, la remise des décisions de promotion et d'attestations de succès, et la régularisation de l'ensemble des adjoints d'éducation promus qui n'ont pas reçu, à ce jour, leurs décisions. La date fixée par la direction de l'éducation portant sur le versement des rappels en juin prochain semble être le point qui a soulevé le courroux des manifestants qui s'interrogent pourquoi dans d'autres wilayas ce problème ne se pose pas. Les protestataires exigent la remise des décisions de promotion et les certificats de réussite aux travailleurs ayant subi la formation et l'application des mesures contenues dans le décret exécutif n° 09-244, datant du 22 juillet 2009, liées à la répartition des horaires de travail durant la semaine au niveau des administrations publiques et surtout à l'application par les chefs d'établissement des 33 heures de travail par semaine au lieu de 36 heures. Il est à rappeler que les adjoints d'éducation avaient observé, le mois passé, un sit-in de protestation devant le nouveau siège de la direction de l'éducation, pour protester contre le blocage de leurs décisions de promotion aux postes de superviseurs alors qu'ils avaient terminé la formation depuis juin dernier. De leur côté, les enseignants contractuels et vacataires, exerçant dans les trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire), ont organisé, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la direction de l'éducation (DE) de Béjaïa pour exiger leur intégration à des postes permanents et le paiement de leurs arriérés de salaires et s'élèvent également contre la suppression de leur prime de rendement. Certains contractuels n'ont pas perçu de salaire depuis 12 mois.
Ils demandent, par la même occasion d'être rémunérés régulièrement, à l'instar du personnel titulaire et permanent. Intervenant sur les ondes de la radio locale, le secrétaire général de la direction de l'éducation a indiqué que son institution ne dispose pas de textes permettant d'intégrer sans concours les contractuels. Une intégration qui demeure tributaire d'un concours écrit et oral comme l'a affirmé récemment la ministre de tutelle. Quand au paiement des salaires, M.Bezza Benmansour a affirmé que tous les contractuels recrutés l'an dernier ont tous été régularisés jusqu'au mois de juin.
Pour les nouveaux, le traitement des dossiers est en cours. A noter que le nombre de contractuels et de vacataires s'élève à 670 au niveau de la wilaya de Béjaïa. Les 400 postes affectés sont loin de répondre à l'exigence de la situation.

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