L'Expression

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LA CASBAH

Vedette du rassemblement

Des familles algéroises du terroir sont pressenties pour accueillir des délégations arabes dans leur giron familial.

La Casbah sera incontestablement la vedette du 11e rassemblement du monde culturel arabe qui fera d´«Alger, capitale de la culture arabe», une réussite attendue face aux nombreux défis auxquels l´Algérie a été confrontée, dix années durant, jusque dans son âme, c´est-à-dire dans son essence culturelle amazighe-arabe.
«Aujourd´hui ça bouge!» dans ce sens a clamé «à coeur ouvert» l´invité de L´Expression, Kamel Bouchama, coordinateur de cette 11e manifestation culturelle, dont la première s´était tenue en 1996 au Caire et la seconde à Tunis en 1997 alors que celle précédant Alger eut lieu à Mascate en 2006.
«L´Algérie, a-t-il dit, est aujourd´hui prête à déterrer sa culture ancestrale et la pérenniser avec le verbe haut et la parole vraie malgré les prédictions de certains ´´pseudos prophètes´´ qui annonçaient, lors de décennie noire, la descente aux enfers du pays.»
Pour porter à son point culminant ce désir de faire mieux connaître Alger aux délégations arabes venues témoigner de la culture algérienne berbéro-arabe, des familles indigènes de la vieille citadelle turque, la Casbah, à l´hospitalité légendaire, ont été pressenties par les organisateurs de la manifestation pour accueillir, au fur et à mesure, des délégations invitées.
Ces rencontres conviviales et des discussions à bâtons rompus contribueront à effacer indéniablement l´image négative échafaudée sur notre pays entaché à tort de tueries, barbarie et de sang. Elles pourraient se faire, a noté Bouchama, autour d´un déjeuner, dîner ou souper enrobés des parfums subtils dégagés par les épices d´une «chorba» algéroise que viendront agrémenter des gâteaux servis après un café ou un thé à la menthe, comme le veut la tradition ancestrale de la ville. Il faut dire que l´art culinaire des côtes puise ses senteurs d´abord auprès des Maures fuyant la «Reconquista» espagnole avec, dans leurs besaces, butins de guerre, la musique andalouse et ensuite des Turcs venus bâtir la Casbah.
Parallèlement à cette forte volonté de «ne pas perdre notre berbérité et notre amazaghité, qui jouit d´une potentiel appréciable, souligne-t-il, l´Algérie qui a tant lutté pour conserver son patrimoine n´est pas un pays difficile d´accès et est ouverte à toutes les cultures.» Afin que cette manifestation culturelle soit couronnée de succès, comme il est du reste attendu par les organisateurs, Bouchama estime que «la volonté ´´militante´´ qui nous anime tous, donnera à cette réussite un caractère structurant de développement durable profitable à la création d´un potentiel de relève que constitue la jeunesse algérienne».
Si l´année de l´Algérie en France qui n´a drainé que quelques bribes de notre culture ancestrale, fut un succès, la manifestation culturelle arabe d´Alger trouvera tous les ingrédients sur place pour témoigner des valeurs berbéro-arabes, matérielles et immatérielles, de l´Algérie d´aujourd´hui et d´antan.

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