Une vraie fierté

Dans une conférence de presse animée hier, en marge du Séminaire national sur la santé militaire, le colonel R.Fouzi Zine-Eddine, a déclaré que «l´objectif de ce séminaire, le second déjà, vise le traitement des maladies du siècle dont certaines ne sont pas encore connues par notre pays». Dans ce contexte, le conférencier ne manquera pas de souligner qu´«il existe une sorte de coordination entre les centres hospitaliers civils et militaires, notamment en ce qui concerne le traitement du cancer du sein chez la femme, qui est l´une des pathologies du siècle.» Concernant la formation des médecins militaires, l´orateur dira que ces derniers sont appelés à participer à des congrès internationaux, au moins deux fois par an.
Ceci dit, le conférencier est revenu longuement sur le nouvel hôpital militaire Ali Mendjeli qui est, selon ses dires, une infrastructure classée parmi les premières au monde, sur le plan technique, équipement et architectural; conforme aux normes internationales. «C´est une acquisition de dernière génération» dira-t-il. Doté d´un matériel technologique très sophistiqué, l´hôpital militaire Ali-Mendjeli ne peut être comparé aux infrastructures sanitaires arabes et africaines. Toujours, à ce propos, le conférencier affirme que l´hôpital sera fonctionnel d´ici très peu de temps. Les passations de consignes sont effectuées à 60%. L´hôpital comprend 404 lits et regroupe toutes les spécialités. «C´est une véritable fierté pour l´Algérie», a-t-il, notamment ajouté. Avec cet hôpital, aucune évacuation vers l´étranger ne sera nécessaire, car la compétence des cadres est à son top niveau. L´on apprend également de la bouche de l´orateur que des infrastructures sanitaires dépendantes de l´ANP seront créées à Tamanrasset, Blida, Béchar et Ouargla. Quant au devenir de l´hôpital militaire Didouche-Mourad, le colonel déclare, qu´il sera cédé aux autorités civiles avec tous ses équipements et demeurera, à ce titre, fonctionnel. Enfin, il a été souligné que l´institution militaire procède, depuis trois ans, à des activités scientifiques et pas des moindres.