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CARDIOLOGIE

Une thèse algérienne apporte des éléments inédits

Un document qui fera office de référence dans les annales de la médecine en Algérie.

Encadrée par le professeur Djamel Eddine Nibouche, professeur à la Faculté de médecine d'Alger et chef de service cardiologie au CHU d'Hussein Dey, à Alger, le Dr Hanane Zouzou vient de soutenir avec grand mérite sa thèse pour l'obtention du diplôme de doctorat en sciences médicales. Ce travail de recherche a pour intitulé: «Détermination de la fréquence et étude des facteurs prédictifs des troubles du rythme et de la conduction au cours du syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST durant la phase hospitalière.»
Cette thèse qui traite de ce qui est anciennement appelé «infarctus du myocarde», apporte des éléments scientifiques «inédits dans la littérature médicale et concourt de ce fait à imposer le contenu algérien sur la scène savante internationale.
Le jury qui a supervisé cette soutenance était composé de Mme Krim Messaâd, présidente, du professeur Latrèche, du professeur Maouche, du professeur Daim Allah ainsi que du professeur Nibouche en sa qualité de directeur de thèse.
Ce dernier a qualifié de colossal le travail déployé par le Dr Hanane Zouzou qui a le mérite d'apporter des éclairages nouveaux sur une pathologie qui inquiète les autorités médicales mondiales et nationales du fait de son aspect particulièrement létal.
L'étude livre les éléments qui permettent de prendre précocement, en milieu hospitalier, notamment, les malades qui en sont atteints.
Le professeur Nibouche n'a pas manqué d'évoquer le caractère pertinent de l'ambitieuse étude surtout que l'«on a besoin de données statistiques algériennes fiables concernant cette maladie. C'est là un document qui servira de référence et s'imposera dans les annales de la médecine en Algérie», a-t-il dit, non sans rappeler que le thème est capital d'autant qu'il traite d'un problème de santé publique en Algérie, en raison de sa fréquence et de sa gravité.
Le Dr Maouche a pour sa part salué la méthodologie et la concision qui ont caractérisé la démarche scientifique. Selon cette intervenante, il s'agit là d'un travail important, intéressant et pertinent «qui apporte des réponses adaptées à notre pays et à nos moyens».
L'étude vise donc à répondre à une préoccupation de santé publique, a expliqué le professeur Nibouche qui estime que cette même étude peut servir de déclic pour de futurs travaux de recherche dans le domaine de la thérapeutique préventive.
«Avec une telle réalisation, nous pouvons affirmer que la cardiologie algérienne avance pour le bien-être de l'Algérie et celui des malades», a conclu le professeur Nibouche.

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