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L'OPPOSITION VEUT SERRER SES RANGS

Une seule voix face au pouvoir

L'instance de concertation et de suivi devra représenter les 155 participants à la conférence du 10 juin dernier.

La Coordination nationale pour les libertés et une transition démocratique(Cltd) et le Pôle des forces du changement coordonné par l'ex-chef de gouvernement, Ali Benflis, vont se muer en front commun. L'instance de concertation et de suivi qui sera mise en place au cours du mois de septembre prochain, constitue le premier jalon de ce nouveau bloc de l'opposition. Elle devra représenter les 155 participants (entre partis politiques, personnalités, organisations de la société civile et syndicats) à la conférence du 10 juin tenue à Zéralda. Cette instance représentera la Cltd et ses partenaires politiques. Au yeux des six chef des partis de la Cltd, ce comité élargi sera l'unique interlocuteur du pouvoir, si bien entendu ce dernier envisagerait à l'avenir d'ouvrir le dialogue avec l'opposition sur la base de la plateforme de la Cltd revue et amendée à la lumière des propositions des participants. Toutefois, indique-t-on, la Cltd ne sera pas dissoute pour autant. Cette entité initiatrice de la conférence historique de Zéralda compte conserver cette structure.
Les leaders des partis de la Cltd ont pris la décision, lors de leur dernière rencontre tenue au siège du MSP en fin de semaine écoulée, de poursuivre les négociations avec l'ensemble de leurs partenaires politiques en vue de sceller cette union censée mettre de la pression sur le pouvoir pour l'amener à accepter de négocier un changement radical du système.
Contacté hier, Noureddine Bahbouh, ex-ministre de l'Agriculture, également transfuge du RND et actuellement à la tête de l'Ufds estime que «ce qui rassemble les deux coalitions, à savoir la Cltd et le PFC est beaucoup plus important que leurs divergences». «Face à la surdité du pouvoir, l'opposition est condamnée à unifier ses rangs», a-t-il également déclaré. «Le Smig ou le dénominateur commun entre les principales forces de l'opposition est-là. Maintenant il reste à consolider et finaliser nos démarches», a-t-il soutenu. Et du reste, la concertation entre les acteurs des deux coalitions n'est jamais interrompue», soulignera-t-il. Concernant la domination islamiste, il indique que «l'idéologie est mise de côté au sein du Pôle des forces de changement qui prône la légitimation du pouvoir». Le dénominateur commun de l'opposition toutes tendances confondues est globalement «le respect du jeu démocratique». Si l'opposition partage le diagnostic sur la crise politique qui secoue le pays, en revanche, elle diverge sur la conception, la démarche et la feuille de route à suivre pour changer le cap et mener le pays à bon port. Le pouvoir de son côté campe sur sa position, en niant jusqu'à l'existence d'une crise politique en Algérie et en opposant un niet catégorique à l'implication de l'armée dans la chose politique.
Par ailleurs, la question relative à l'installation de la commission de concertation et de suivi a été largement débattue lors de la toute dernière réunion des chefs de partis. Et cela, indique-t-on, «est lié au respect de critères de représentativité et de l'efficacité au sein de cette instance.
Par conséquent, les responsables de la Cltd tentent de trouver en concertation avec d'autres acteurs politiques une formule qui permettra à la fois de refléter équitablement la représentativité des 155 participants et répondre à l'exigence d'une composition réduite». Elle sera mise en place, «au cours du mois de septembre» par une autre entité qui regroupera toutes les forces de l'opposition. Cette nouvelle organisation ambitionne de fédérer l'ensemble de l'opposition.

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