L'Expression

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Élection présidentielle anticipée

Une raison technique

La rumeur sur un fait politique ordinaire a alimenté les réseaux sociaux. Certains ont tenté de polluer le climat politique.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux spéculations entretenues par certaines sphères et milieux sur les tenants et les aboutissants de l'annonce de l'élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain au lieu du mois de décembre de l'année en cours.
C'est lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux que le président Tebboune a souligné les raisons de sa décision d'organiser une élection présidentielle anticipée, en précisant que «J'ai déjà donné certaines raisons à ce sujet, et il y a même eu ingérence d'étrangers, concernant cette question, qui ont émis leurs propres spéculations à ce propos.
Il s'agit de raisons purement techniques sans incidence sur l'élection et son déroulement, d'autant que le mois de décembre n'est pas la vraie date de l'élection présidentielle, sachant qu'en 2019 après la démission du défunt Président (Abdelaziz Bouteflika), c'est le défunt président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, qui a assuré la présidence par intérim et fixé la date d'organisation des élections», et d'ajouter: «Cependant, il n'était pas possible de l'organiser à cette date et l'échéance a été de nouveau reportée. Le mois de décembre n'est pas la date officielle, ni le mois où nous organisons habituellement des élections en Algérie, tout le reste n'est que philosophie et conjectures variant selon les parties qui nous soutiennent ou qui s'opposent à nous», a rappelé, le président de la République.
À propos des spéculations, effectivement ce genre de pratiques n'a jamais quitté la scène politique nationale. La rumeur et la spéculation sur un fait politique ordinaire ont toujours alimenté les réseaux sociaux et autres espaces et supports médiatiques dans la perspective de polluer le climat politique et favoriser une situation délétère. Maintenant que le président de la République a annoncé et expliqué les raisons qui ont fait que l'élection présidentielle a été anticipée, il y aura toujours des cercles qui vont spéculer et ratiociner sur cet évènement en allant jusqu'à l'imbiber dans un contexte autre que son aspect technique tous azimuts. Il y a des officines qui aiment pêcher en eau trouble en recourant à la manipulation grossière et en utilisant des crédules qui ignorent les dessous de la chose ou des mercenaires convaincus de leur rôle obscène moyennant argent et autres «indulgences».
Donc, le changement de la date de l'organisation de l'élection présidentielle et son anticipation n'a rien d'un enjeu politique gravissime et qui engage la stabilité de l'État et ses équilibres politiques. Il s'agit d'une démarche strictement technique en rapport avec un calendrier qu'il fallait revoir et changer pour une raison qui remonte au contexte du déroulement de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019. Un contexte qui a imposé une situation dont la date même de l'élection d'avril 2019 a été reportée en deux séquences.
La tradition algérienne en ce qui concerne la date du déroulement de l'élection présidentielle a toujours été tenue durant le premier semestre de l'année. L'élan populaire du 22 février 2019 avait imposé sa dynamique de changement à telle enseigne que l'élection présidentielle d'avril 2019 a été reportée de facto. La Constitution autorise au président de la République l'organisation d'une élection présidentielle anticipée.
Surtout que dans le contexte actuel, il s'agit d'avancer l'échéance électorale de 3 mois. C'est ce qui explique que cette anticipation exprime juste une démarche technique qui n'a rien à voir avec une quelconque crise politique qui n'existe que dans la tête des ennemis du pays et de sa stabilité.
Il est clair que les ingérences se font sentir pour perturber le processus politique en cours. Mais l'Algérie a opté pour une démarche rigoureuse visant à faire face d'une manière claire et sans ambages à tous ceux qui daignent réfléchir à l'idée de dicter et d'intervenir dans les affaires qui concernent la souveraineté du pays et son indépendance.
L'Algérie a rappelé maintes fois que la souveraineté du pays est une ligne rouge. Donc, même les choix en rapport avec l'agenda électoral relèvent de la décision nationale propre aux responsables politiques du pays.

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