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GHOUL ANNONCE SA PARTICIPATION AUX PROCHAINES LÉGISLATIVES

Une première pour le TAJ

Né, il y a à peine 3 ans, TAJ va participer pour la première fois à une échéance électorale. Grand est le défi mais Ghoul se dit prêt à le relever.

«Nous sommes prêts à aller aux élections et nous n'allons pas jouer un simple rôle de figurants. Nous avons notre mot à dire», a déclaré Amar Ghoul hier, à l'ouverture des travaux du bureau politique de son parti. En effet, Amar Ghoul, dont le parti a déjà mis en place des commissions pour préparer les législatives du 20 avril 2017, compte frapper fort et remporter haut la main le premier scrutin auquel prendra part son parti. «Nous allons choisir les meilleurs d'entre nous pour les présenter comme candidats du parti aux législatives. Il faut élever le niveau de notre Assemblée nationale. Il ne faut plus y mettre n'importe qui et n'importe quoi. Ceci est le devoir de toute la classe politique. Les partis qui remporteront les élections importent peu dans cette affaire. Le plus important et d'élire des parlementaires compétents, sérieux et honnêtes», a-t-il préconisé. Interrogé, dans ce sillage, sur la fraude électorale qui serait, selon nombre d'observateurs, la cause principale de la désaffection populaire quant aux élections, M.Ghoul a estimé que «la transparence des élections relève d'une responsabilité collective qui engage aussi bien le gouvernement que les partis politiques, toutes tendances confondues, et la société». «Si tout le monde s'impliquait dans la dynamique électorale et que tout le monde jouait son rôle convenablement, il n'y aurait jamais eu de fraude électorale en Algérie. Ceci dit, nous sommes une jeune démocratie et il nous faut du temps pour mûrir et atteindre les hauteurs», a-t-il expliqué.
Abordant la réunion informelle de l'Opep qui se tiendra le 27 septembre à Alger, Amar Ghoul a vivement insisté sur son importance en se disant optimiste, quant à son succès. «Il faut absolument aboutir à un accord pour réduire la production et rétablir les prix du pétrole à 60 dollars au moins. Car, désormais, il s'agit d'une question sécuritaire. A cet effet, nous appelons l'ensemble des participants à la réunion de l'Opep à conjuguer leurs efforts pour parvenir à un accord dans l'objectif d'atteindre un prix de 60 dollars /baril.
C'est dans l'intérêt et des pays producteurs et des pays consommateurs», a-t-il recommandé en rappelant que «seul un baril à 60 dollars peut permettre aux pays producteurs, dont l'Algérie, et aux pays consommateurs de maintenir leurs équilibres financiers et économiques.»A ce titre, la réunion d'Alger est hautement stratégique, selon Amar Ghoul, qui a souligné que «l'Algérie a déployé des efforts immenses pour préparer les conditions de sa réussite».
Au sujet de la réforme du système éducatif enclenchée par Nouria Benghebrit et qui a délié les langues de tous les animateurs du camp islamo-conservateur, le président de TAJ a appelé à la retenue en insistant sur le fait qu'il est impossible de faire aboutir une quelconque réforme sans concertation et dialogue sereins.
«La ministre de l'Education nationale vient de rencontrer les représentants de l'Association des Oulémas. C'est une bonne chose et nous saluons cette démarche. Mais nous estimons qu'il faut élargir le cercle de concertation à tous les acteurs du système éducatif. La réforme de l'école est une question trop sérieuse pour être prise en charge par une seule partie», a-t-il affirmé en exhortant les adversaires de Mme Benghebrit à la retenue et en appelant les partis politiques à ne pas impliquer l'école dans les conflits idéologiques qui agitent la société, particulièrement dans le sillage des élections législatives qui s'approchent.
L'autre point abordé par le président de TAJ, ce sont les réseaux sociaux et la nécessité d'encadrer leur utilisation par des textes réglementaires.
«L'Etat doit mettre en place un arsenal juridique pour encadrer les réseaux sociaux. Il n'est pas question de porter atteinte à la liberté d'expression des uns et des autres, mais simplement d'encadrer l'utilisation qui en est faite afin d'éviter les dérapages, notamment ceux susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l'Etat. Il faut absolument fermer les comptes qui diffusent des idées racistes, qui attentent à l'unité nationale, à l'islam, à la sécurité, etc.», a-t-il conclu.

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