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LE PÔLE DES FORCES DE CHANGEMENT ET LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Une position commune sera dégagée

Ils plaident pour l'ouverture de l'ordre du jour du dialogue et une synthèse consensuelle des résultats des consultations.

Les membres de ce regroupement politique dit «Pôle des forces pour le changement» essayent de dégager une position commune à propos du chantier de la révision de la Constitution lancé par le pouvoir. Tahar Benbaïbech, président d'El Fadjer El Djadid, a affirmé que la position de son parti vis-à-vis des consultations politiques de Ahmed Ouyahia dépendra de la position que dégagera ce pôle lors de la rencontre qui se tiendra demain. Il s'agit de trancher sur la manière de participer à ces consultations, dixit Benbaïbech qui souligne que la nouvelle mouture de la loi fondamentale n'a porté aucun changement. Notre interlocuteur déplorera dans ce contexte, l'absence du «consensus national entre l'opposition et le pouvoir» à l'image de la Conférence de consensus nationale organisée en mi-janvier 1994, qui a donné lieu à la Constitution de 1996. De son côté Le président du FAN (Front de l'Algérie nouvelle), Djamel Benabdeslam, un des membres de ce pôle, souligne qu'à l'ordre du jour de la rencontre du 19 du mois en cours, qui sera suivie par d'autres réunions, figure le point relatif à la participation ou non aux consultations autour de la révision de la Constitution. Il sera aussi question de «la manière de prendre part, c'est-à-dire, est-ce que le pôle ira en bloc ou chaque parti sera libre de prendre la décision qui lui convient? Dans le cas échéant d'y aller ensemble, la décision finale sera du ressort du bureau politique». Les négociations tourneront également autour des propositions. Tout en jugeant le projet de la Constitution «en deçà des aspirations du peuple algérien», M.Benabdeslam considère comme une chose positive le fait qu'on n'ait posé aucune limite préalable au projet de révision, hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de la société algérienne.
Le défi pour lui, est «d'imposer la mise en place des mécanismes et le respect des procédures à même de réaliser un vrai consensus.». Le secrétaire général du mouvement El Islah, Mohamed Djahid Younsi, également membre dudit pôle, estime que la position de quelque 13 formations composant le pôle des forces pour le changement sera «une position commune vis-à-vis des consultations politiques lancées par le pouvoir». Son parti soumettra sa vision relative à la révision de la Constitution lors de la deuxième rencontre préliminaire du pôle prévue durant la journée de demain et où sera présent le candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis. El-Islah plaide pour «l'ouverture de l'ordre du jour du dialogue qui sera mené en juin avec le chef de cabinet du président de la République.» Il est «inconcevable» que cet ordre du jour soit restreint ou défini par une seule partie, indique-t-il. Outre le consensus préalable autour de ces consultations, son parti s'inscrit notamment contre la conclusion ou la synthèse unilatérale qui sanctionneront ce processus de consultation. Lequel résultat dit-il, doit être «consensuel également.» Ils envisagent de prendre langue dans les tout prochains jours avec des personnalités politiques nationales, afin d'adopter une position consensuelle sur l'initiative du pouvoir. Les différents partis membres de ce nouveau bloc politique poursuivent les contacts et la concertation pour arriver à une position commune qui tiendra compte de la situation politique nationale, affirme dans un communiqué Noureddine Bahbouh, secrétaire général de l'Union des forces démocratiques et sociales (Ufds). Par ailleurs, il n' y a que le parti de l'équité et de la proclamation (PEP) de Naïma Salhi, qui a été prompt à annoncer sa participation aux consultations. Enfin, ce pôle, faut-il le rappeler, regroupe entre autres, Ali Benflis, Naïma Salhi, présidente du parti El Adl oual bayan, Abdallah Gougah, président du parti le Courant démocratique libre, Noureddine Bahbouh, secrétaire général de l'Union des forces démocratiques, Djahid Younsi, secrétaire général du mouvement El-Islah el-watani, Djamel Benabdeslem, président du Front de l'Algérie nouvelle, Youcef Hamidi, président du Parti national algérien, Mohamed Zerrouki, président du Front national des libertés, Mehdi Allalou, président du parti El-Wassatiyoun, Mohamed Hadef, président du Mouvement national de l'espoir, Amar Bouacha, président du mouvement El-Infitah, Abdallah Haddad, président du front Ennidhal El-Watani, et Tahar Benbaïbèche, président du parti El-Fedjr el djadid.

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