L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ouverture, aujourd'hui, de l'année judiciaire

Une nouvelle étape pour la justice

Dans le sillage de ces réformes, le Président n'a jamais manqué de magnanimité envers les prisonniers. Plusieurs dizaines de milliers de détenus de droit commun ont été libérés pour avoir bénéficié de la grâce présidentielle.

La construction d'un État de droit passe inévitablement, par une justice indépendante. Il en sera question à l'ouverture de l'année judiciaire, aujourd'hui, par le président de la République. Dès son installation à la tête de l'État en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune a affiché sa détermination à redonner sa noblesse à ce secteur, par la réhabilitation de l'action judiciaire dans notre pays. Le secteur de la justice fait face à de nombreux défis dont les contours ont été esquissés par l'amendement constitutionnel de 2020. Les textes visaient à renforcer l'indépendance du pouvoir judiciaire et surtout asseoir un socle solide pour son fonctionnement.
Des textes permettant au magistrat de s'acquitter de ses missions avec impartialité, en se limitant uniquement à la loi. C'est à cette inévitable case des réformes à laquelle s'est attelé le premier magistrat du pays depuis 2019 et il est temps d'évaluer ce colossal travail accompli loin des feux de la rampe et sans grands bruits médiatiques. Qu'en est-il, en effet, des opérations menées depuis son intronisation à la tête de l'État en décembre 2019? Où en sommes-nous avec la modernisation du secteur à travers la numérisation des structures judiciaires? Il est vrai que les registres des établissements pénitentiaires, l'administration générale, la détention et la sécurité ont tous été numérisés, mais il reste encore du chemin à faire tant la réforme de la justice est un chantier en perpétuelle réforme et rénovation.
Aucun pays au monde ne peut prétendre atteindre l'idéal d'une justice parfaite,tout comme celui de la Démocratie d'ailleurs. En Algérie, de grandes étapes ont été franchies et de profondes réformes ont été menées: une loi sur la prévention et la lutte contre la discrimination et le discours de haine qui s'imposait dans un contexte politique et social très particulier.
Un texte de loi qui protège le personnel de la santé ou encore le texte criminalisant le banditisme et les agressions manifestes à l'arme blanche. On se rappelle des agressions que subissait le personnel de la santé publique alors que l'épidémie de la Covid-19 faisait des ravages. En plus de l'amendement du Code de procédure pénale et du Code de procédure civile et administrative, il y a eu également la révision des lois organiques sur les statuts des magistrats, du Code de déontologie du magistrat et de l'inspection judiciaire. La qualité du travail judiciaire est également tributaire de l'intérêt devant être accordé à la spécialisation des juges afin d'assurer un traitement efficace des affaires complexes dont le nombre a augmenté ces dernières années.
À ces réformes s'ajoutent le projet d'ordonnance relative à la protection des informations et des documents administratifs, la création de pôles spécialisés dans les affaires économiques et financières et la lutte contre la cybercriminalité. Dans le sillage de ces réformes, le Président n'a jamais manqué de magnanimité envers les détenus.
Selon un bilan précis établi par les autorités algériennes, on a appris de sources judiciaires que plusieurs dizaines de milliers de détenus de droit commun ont été libérés pour avoir bénéficié de la grâce présidentielle. «De janvier 2020 à juillet 2022, ce sont pas moins de 119531 détenus qui ont bénéficié de la grâce présidentielle», révèlent nos sources précisant qu‘en l'espace de deux ans, «le président de la République a signé de nombreux décrets permettant à ces 119531 détenus de bénéficier de la grâce présidentielle».
Les mêmes sources expliquent qu'en plus de ce chiffre, la démarche du chef de l'État a concerné également 13999 personnes non détenues qui ont bénéficié de la grâce présidentielle durant la même période. «Il s'agit de personnes qui ont été condamnées, mais qui n'ont pas fait l'objet d'incarcération», précise-t-on.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours