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MARIAGE ENTRE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET LE SECTEUR ÉCONOMIQUE

Une initiative bientôt présentée devant le gouvernement

Le transfert de la recherche scientifique au secteur économique est un acte essentiel.

La relation entre la recherche scientifique et le secteur économique sera-t-elle consacrée après la présentation prochaine devant le Conseil du gouvernement d'un exposé sur la relation entre la recherche scientifique et le secteur économique? Cette communication sera dispensée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, qui l'a annoncée jeudi à Alger à la presse en marge de la signature de conventions avec les chercheurs permanents pour le financement des projets à caractère socio-économique. Le ministre a précisé que cet exposé sera également relatif aux moyens d'établir des liens entre l'environnement économique et l'institution scientifique. «L'Etat compte mettre en place des mesures incitatives pour l'exploitation des brevets d'invention et l'encouragement des jeunes chercheurs», a-t-il fait savoir, en plaçant ces jeunes inventeurs-inventeurs, souligne-t-il, dans des entreprises économiques pour développer leurs produits.
Il ajoutera que le transfert du savoir et de la recherche scientifique au secteur économique était «un souci permanent pour l'Etat». Le ministre a affirmé que, pour ce faire, le gouvernement était prêt à encadrer les professionnels du secteur industriel et à procéder à la sélection de thèmes de recherche «liés à la réalité économique». Hadjar a indiqué par ailleurs, que le classement des universités dépendait des recherches qu'elles présentaient sur leurs sites électroniques, soulignant que l'université algérienne souffre justement d'un «manque de commercialisation». Cette entrave ne lui permet pas de figurer parmi les hautes institutions scientifiques étrangères, a indiqué le ministre.
Les organismes qui procèdent au classement des universités, s'appuient uniquement sur les recherches publiées par les universités sur leurs sites Web, d'où la nécessité d'enrichir plus ces dernières aux technologies nouvelles conformément aux normes internationales. Aussi, le ministre s'est prononcé au sujet de cette heureuse initiative en marge de la signature de conventions pour le financement de plus de 50 projets de développement technologique au profit des chercheurs permanents.
Cette cérémonie a eu lieu au Centre de recherche en technologies industrielles (Crti). 57 projets issus de certains établissements publics à caractère scientifique et technologique font partie de cette première phase, a expliqué le directeur de la recherche scientifique au ministère, Hafid Aourag, ajoutant que ces projets ont été soumis à l'appel à propositions de projets à impact socio-économique. Ces projets, auxquels l'Etat accordera un financement «à la hauteur des objectifs fixés», visent, selon le même responsable, à «produire et développer des connaissances et répondre aux besoins et préoccupations de la société tout en améliorant ainsi la qualité des services dans plusieurs domaines, comme celui des énergies renouvelables, la lutte contre la désertification, la préservation des ressources en eau et le développement de l'agroalimentaire». Aourag a assuré que l'Algérie, qui est passée dans le classement mondial de la 62ème place en 2000 au 52ème rang en 2016, dispose de ressources humaines lui permettant d'atteindre «l'excellence» dans le domaine de la recherche scientifique. Il a relevé également que le nombre de publications scientifiques a atteint 6544 en 2016 contre 524 en 2000. De son côté, le SG du même département ministériel, Salah Seddiki, a souligné, que les conventions signées s'inscrivent dans le cadre du programme du gouvernement qui a mis en exergue «la nécessité de s'intéresser aux besoins du citoyen dont la sécurité alimentaire et énergétique». Il a ajouté qu'en dépit des «restrictions budgétaires, la recherche scientifique reste privilégiée, eu égard à l'impact direct de ses produits sur le secteur économique».

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