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Inflation

Une hausse prévisible

Le taux d’inflation en Algérie est passé à 9,6% en 2022, alors qu’en 2021, il se situait au seuil de 7,23%.

Indicateur sensible de la santé financière et économique, le taux d'inflation demeure le voyant à surveiller. Objet d'une hausse qui se maintient ces dernières années, l'inflation reste en proie à des phénomènes exogènes étroitement liés au développement des crises et des conflits. Dans ce sens, la situation post-Covid à engendré une inflation mondiale inévitable. Au même titre, le conflit en Ukraine pèse de tout son poids sur les prix des matières premières, telles que les céréales. C'est dans cette optique que le sous-directeur général de l'Office national des statistiques, Zidouni Hamid, a révélé que «le taux d'inflation en Algérie est passé à 9,6% en 2022, alors qu'en 2021, il se situait au seuil de 7,23%». Une hausse prévisible suite aux tensions qui ont engendré les hausses chroniques des prix des produits alimentaires. Ces dernières se sont établies autour d'une évolution moyenne de 14% durant l'année en cours, en s'aggravant d'une hausse dans les services. Ce sont les conséquences et les résultats des gouvernances malades du système rentier qui ont marqué les dernières décennies. Une politique qui a brimé les grands élans du développement économique durable. Ce n'est qu'après le renouvellement des institutions et des textes de lois fondamentaux, que l'économie nationale connaît un réamorçage efficient. Fort d'une vision globale essentiellement orientée sur la diversification de l'économie, et la protection de la production nationale, le redressement et les réformes économiques commencent à donner leurs fruits. Sur un laps de temps court, et en dépit d'une résistance acharnée des lobbies et des monopoles, les nouvelles orientations économiques se concrétisent sur le terrain avec des effets prometteurs. C'est sur ces résultats que Zidouni a déclaré lors d'une audition à la Commission des finances de l'Assemblée Populaire Nationale, que «le produit intérieur brut était estimé en 2020 à 18,47 milliards de dinars, pour atteindre 22,79 milliards de dinars en 2022, enregistrant une augmentation de plus de 19%». Il s,agit d'une avancée déterminante pour la relance économique, et ce malgré la hausse de l'inflation. Ces avancées se répercutent sur l'indicateur central qu'est celui de la croissance, qui passe, selon le même responsable à 3,4% après son effondrement en 2020, à -6% en Algérie, à l'instar de certains pays européens qui se sont effondrés à -20%». Autant dire que la hausse de l'inflation pour cette année ne découle pasuniquement du seul fait de l'absence d'une économie productive. Hormis les effets d'effondrement en cours de l‘ordre économique mondial, la hausse, elle s'explique également par la nécessité d'un temps d'adaptation aux nouveaux paradigmes de gestion et de gouvernance avant qu'ils soient en mesure de donner les fruits et les résultats escomptés. Cela étant, tous les indicateurs sont en phase d'exprimer une amélioration prochaine de cet indicateur essentiel. Pour les observateurs, l'inflation serait appelée à descendre au seuil de 7%. Pour ce faire, il est indéniable que les tensions des marchés internationaux s'estompent, et que le dinar retrouve des couleurs. Dans le détail, Zidouni explique que «La croissance est répartie entre différents secteurs, en tête le secteur des hydrocarbures qui a réalisé une croissance de 10% après avoir été à un niveau négatif. L'industrie a contribué à hauteur de 5,8% au PIB et a réalisé une croissance de 3,5%. Quant aux services marchands, ils ont représenté 26,7% et réalisé une croissance de 4,9%, et les services non marchands ont contribué à 19,7% et réalisé une croissance de 1,5%».

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