L'Expression

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Une folle journée de mars

Conciliabules, nuit des longs couteaux, purges nocturnes, etc... La journée d'hier a été «copieuse» en lexique lugubre et surtout en scénarios qui conjecturent un sombre avenir pour le pays.

Mais ce ne n'était que des supputations dans cette folle course contre la montre, à quelques heures de la fin du dépôt des dossiers de candidatures. Les rumeurs et Fake news font rage. Des médias étrangers, guettant le moindre mouvement à Alger, annoncent un profond remaniement gouvernemental qui touchera tous les postes, devant être annoncé dans les prochaines heures. Un mouvement dans la foulée de l'éviction de Abdelmalek Sellal, directeur de campagne de Bouteflika. La chaîne Euronews, citant une source «autorisée» à Alger, avait rapporté que le conseiller diplomatique et ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, aurait été convoqué à Genève pour négocier la possibilité de nommer ce dernier au poste de Premier ministre. On annonçait une cascade de renvois dans les différentes sphères de l'Etat où l'on fera tomber toutes les figures qui se relayaient au pouvoir depuis ces 20 dernières années. Un véritable ménage en perspective. On annonçait la même opération mains propres que celle menée en Arabie saoudite quand le prince Ben Salman avait incarcéré d'illustres milliardaires jusque-là intouchables. Le temps presse, il fallait calmer les esprits disait-on. Alors que des milliers d'étudiants protestaient à travers le pays rejetant la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat, on s'attendait à une escalade aux conséquences incertaines. La rue grogne, elle rugit... Le seul moyen de contenter la voracité de ce monstre était de «sacrifier certaines figures», fussent-elles les plus proches, les plus loyales et les plus fidèles du cercle présidentiel. Ainsi va la politique, c'est le seul domaine où l'on trouve un goût succulent aux cadavres. C'est dans cette foulée qu'on a annoncé que le parton du FCE Ali Haddad a été frappé d'une Istn (interdiction de sortie du territoire national), que son passeport et ses portables lui ont été retirés. Fake news. Le président du FCE a réagi dans l'après-midi d'hier affirmant qu'il s'agit de fausses informations. Dans une déclaration à un quotidien arabophone, Ali Haddad, a démenti ces rumeurs affirmant qu'il a toujours son passeport et qu'il est «totalement libre» de ses mouvements. Le patron du FCE a ajouté qu'il continuait très normalement à tenir des réunions avec ses cadres.
L'attente se fait longue, pesante et soudain... la lettre du président candidat tomba. Elle propose une sortie de crise sans casse. une élection présidentielle anticipée, si toutefois il est élu pour un 5e mandat.

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