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CÉLÉBRATION DU 20 AVRIL EN KABYLIE

Une fête printanière

Même les établissements scolaires n'étaient pas en reste puisque dans plusieurs lycées, les élèves ont eu droit à des galas artistiques et à des conférences sur la langue et la culture berbères.

C'est un 20 avril des grands jours de fête digne des sociétés civilisées qui a eu lieu en Kabylie cette année. Toutes les parties concernés par cet événement commémoratif ont participé chacune à sa manière et dans le respect mutuel quelles que soient leurs divergences d'idées. Les festivités ont eu lieu, non-seulement au chef-lieu de wilaya, mais aussi dans plusieurs villes de la région... Dans le chef-lieu de wilaya, plusieurs directions de l'exécutif ont concocté un riche programme pour l'occasion. Le programme tracé par la direction de la culture s'est ainsi poursuivi dans la journée de jeudi. La Maison de la culture Mouloud-Mammeri a abrité une riche exposition notamment sur la chronologie des événements du printemps berbère mais aussi sur le patrimoine culturel, les collections des musées nationaux, des objets d'arts plastiques sans oublier la traditionnelle exposition-vente de livres. Toujours jeudi dernier, qui a coïncidé avec le 37e anniversaire du printemps berbère, le même établissement abrité un récital poétique. Le public a également eu droit, ce jeudi, à une table-ronde sur le thème de «la recherche scientifique: promotion et défi». La rencontre a été animée par des personnalités ayant un long et riche parcours dans le domaine amazigh comme Saïd Chemakh, Aziri Boudjemaâ, Hacène Helouane et Rabah Boucetta. Dans le même sillage, le programme culturel du 20 avril de cette année, le premier après que tamazight soit devenue langue officielle, a été l'occasion de découvrir le film «Krim Belkacem» de Ahmed Rachedi, mais cette fois-ci en langue amazighe. Par ailleurs, les espaces publics principaux du centre-ville de Tizi Ouzou ont abrité d'autres activités. La place Matoub-Lounès a abrité le salon des potentialités patrimoniales de la wilaya de Tizi Ouzou. En outre, cette journée a été choisie par les organisateurs pour rendre hommage aux militants de la cause berbère et de personnalités du monde culturel et artistique qui ne sont plus de ce monde. Ainsi, des recueillements sur leurs tombes ont eu lieu jeudi. Des hommages ont été rendus à Matoub Lounès, Achour Belghezli, Berdous Maâmar, Imache Amar, Mouloud Feraoun et Massinissa Guermah. Au volet des marches traditionnelles, également en pareilles occasions, le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie a drainé des milliers de personnes, dont beaucoup d'étudiants, à une marche qui a démarré du campus universitaire Mouloud-Mammeri jusqu'au siège de l'ancienne mairie de Tizi Ouzou. Aucun incident n'a été déploré et la manifestation s'est déroulée dans la sérénité absolue. Après des prises de parole de la part de plusieurs animateurs du MAK, la foule s'est dispersée dans le calme. Une autre marche à la même occasion a eu lieu le même jour dans la même ville. C'est celle des filles et veuves de chouhada de la wilaya de Tizi Ouzou. Ces dernières, en manifestant un 20 avril, ont voulu commémorer à la fois le printemps berbère et le premier anniversaire de la reconnaissance de tamazight comme langue officielle. A sa manière, l'Assemblée populaire communale de Boudjima a marqué le 20 avril en organisant la quatrième édition du Salon du livre de la localité. En effet, l'ouverture officielle de ce salon du livre a eu lieu jeudi matin, en présence de nombreux écrivains de Tizi Ouzou venu des quatre coins du pays. Le Salon du livre de Boudjima, qui se poursuivra jusqu'à aujourd'hui, est dédié à la mémoire de Mouloud Mammeri dont l'interdiction de la conférence a été à l'origine des événements du printemps berbère. Plusieurs écrivains sont présents à Boudjima depuis jeudi dernier pour animer des conférences et dédicacer leurs livres, à l'instar de Maïssa Bey, Amine Zaoui, Nordine Saâdi, Arezki Metref, Sarah Haïder, Amar Ingrachen, Rachid Boukherroub, etc. Le Salon du livre de Boudjima a réussi l'exploit d'avoir accueilli un nombre considérable d'éditeurs afin d'animer ses stands comme les éditions Casbah, Dalimen, Barzakh, Apic, Enag, Franz Fanon, Odyssée, El Amel... Dans d'autres chefs-lieux de daïras et de communes de la wilaya, des activités artistiques, entre autres, ont eu lieu à l'instar de la Maison de la culture d'Azazga et du Centre culturel Matoub-Lounès de Aïn El Hammam.

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