L'Expression

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Une politique étrangère au service de l’intérêt national

Une doctrine immuable

«L’Algérie est le premier pays concerné par la stabilité de la Libye et, qu’on le veuille ou non, nous n’accepterons jamais qu’elle soit écartée des solutions proposées au dossier libyen.»

Parmi les différents sujets que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué, jeudi, au cours de la cérémonie d’investiture, il a été question de la diplomatie qui se focalisera sur «l’intérêt de l’Algérie et de sa communauté établie à l’étranger». Suivie attentivement par les représentants du corps diplomatique accrédité dans le pays, cette partie a constitué un temps fort du discours dans la mesure où elle concerne les axes de la politique étrangère. Ainsi, les diplomates en poste à l’étranger seront, désormais, évalués en fonction des paramètres que sont la défense des intérêts de l’Algérie et de sa communauté à l’étranger. En témoigne l’annonce relative à l’installation prochaine, dans les ambassades et les consulats, d’instances juridiques dont la mission consistera à défendre tout Algérien bafoué dans sa dignité, pourvu que les ressortissants respectent les lois du pays hôte. Mesure également d’importance, l’engagement d’une prise en charge par l’Etat du rapatriement des dépouilles d’ Algériens décédés à l’étranger.
Forte des constantes qui imprègnent la politique étrangère du pays, la diplomatie algérienne continuera, bien évidemment, à privilégier les relations d’amitié et de coopération avec « l’ensemble des pays du monde », exception faite de ceux qui ne figurent pas dans nos accords diplomatiques «pour des raisons objectives». En clair, l’Algérie «continuera à s’en tenir au principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays, et à rejeter fermement et catégoriquement toute tentative d’immixtion dans ses affaires internes». Tout comme elle «continuera a tendre la main à l’ensemble des Etats pour la lutte contre le terrorisme international, le crime organisé et transfrontalier et tous les fléaux sociaux mondiaux, afin de contribuer efficacement à la consolidation de la paix et de la sécurité internationales».
Concernant la région maghrébine, le président de la République a rappelé les principes de l’Etat algérien qui œuvre au maintien des relations de «bon voisinage, de fraternité et de coopération» avec tous les pays frères. Quant à la question du « Sahara occidental, (elle) relève de la décolonisation et (elle) est entre les mains des Nations unies et de l’Union africaine», de sorte que le «problème doit rester en dehors de nos relations avec nos frères marocains», a-t-il souligné.
Abordant le dossier de la Libye en crise dont les répercussions pèsent sur nos frontières, le président Tebboune assure que «l’Algérie déploiera davantage d’efforts en faveur de la stabilité de la Libye et de la préservation de l’unité de son peuple et de son intégrité territoriale», tout en appelant «tous les frères libyens à la réunification des rangs, au dépassement des divergences et au rejet de toute ingérence étrangère, qui ne fait que les éloigner les uns des autres et entraver la réalisation de leur objectif de construire une Libye unie, stable et prospère». A cet égard, il ne manquera pas de relever que «l’Algérie est le premier pays concerné par la stabilité de la Libye et, qu’on le veuille ou non, nous n’accepterons jamais qu’elle soit écartée des solutions proposées au dossier libyen».
A cela une raison nécessaire et suffisante: tout ce qui se passe en Libye a des incidences importantes sur la sécurité intérieure et la stabilité de l’Algérie, auquel cas le dossier relève des priorités absolues de la politique étrangère du pays. Il en va de même de la situation au Sahel, dont certains pays frères comme le Mali continueront à bénéficier de toute la sollicitude de la diplomatie algérienne ainsi que de l’aide que notre pays fournit sans compter, depuis des décennies.
L’action en direction des pays arabes, «sans exception aucune», visera à «renforcer les liens de coopération, resserrer les rangs, bannir les dissensions et surmonter les épreuves», un message particulier étant adressé à «nos frères syriens, irakiens et yéménites», dans l’espoir de les voir «sortir de leurs épreuves». «Nous sommes prêts, a dit le chef de l’Etat, à contribuer, de bonne foi, à la réalisation de cet objectif.»
Quant à la cause palestinienne qui demeure la pierre angulaire du combat que mène l’Algérie pour «la réalisation de son droit légitime à l’établissement d’un Etat indépendant avec El Qods pour capitale et au droit au retour» de tous les exilés, cela relève de la doctrine immuable de notre pays qui demeure, constamment et fermement, aux côtés du peuple frère palestinien. Telles sont, et telles seront toujours, les constantes de la politique étrangère de l’Algérie, mises en œuvre par une diplomatie offensive.

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