Une dizaine de centres sans élèves

Alors que la rentrée officielle pour le secteur de la formation professionnelle est repoussée au 20 octobre, une dizaine de centres de formation relevant de ce secteur à Béjaïa risquent de ne pas ouvrir les portes cette année, faute de postulants pour une formation. C´est une première pour un secteur ayant pour mission de former à la vie active des milliers de jeunes, garçons et filles recalées au niveau de l´enseignement général.
Ce constat, qui n´est pas sans inquiéter sur le sort de ces établissements, a été clairement établi, par les responsables du secteur, une semaine après la rentrée officielle prévue initialement pour le 22 septembre dernier. C´est pourquoi ils invitent une nouvelle fois les lycéens et les collégiens à venir s´inscrire dans les nombreuses opportunités de formation qui leur sont proposées. M.Amarouayache, DFP, s´est montré hier très optimiste quant à l´ouverture de tous les centres et salue la décision de prolonger la rentrée jusqu´au 20 octobre.
Les centres de formation isolés sont les plus touchés par cette pénurie d´élèves stagiaires. Pendant que les centres du chef-lieu et l´institut Insfp débordent de demandes, les centres de Beni-Maouche, M´cisna, Lotta, Tinebdar, Adekar, Aokas, Feraoun, Barbacha, Amtik, Draâ El Gaïd n´ont enregistré que très peu d´élèves. Celui de Draâ El Gaïd n´a reçu aucune demande d´inscription. «À l´institut l´Insfp, nous avons enregistré près de 50% d´inscriptions sur l´ensemble des inscriptions enregistrées au niveau des centres. Cependant en zones rurales, les inscriptions restent très faibles», précise encore M.Amarouayache qui ajoute pour expliquer cette situation qu´en dépit de la diversification des filières, «la plupart des candidats portent leur intérêt sur certaines spécialités, dont la plomberie, pour ce qui est des centres et sur la technique administration et gestion au niveau de l´institut».
D´autres facteurs exogènes sont aussi responsables de cette pénurie, on citera la reprise de la scolarité d´une grande partie des élèves de terminale par l´éducation nationale.
Le premier responsable du secteur de la formation de Béjaïa écarte toute idée de fermeture de centre.
Le délai supplémentaire est pour lui une opportunité pour les plus réticents afin d´opter pour une formation dans l´un des centres cités plus haut.