L'Expression

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BÉJAÏA

Une cité sans eau depuis quatre ans

Est-il concevable que 64 habitants soient alimentés en camion citerne, eux, qui ont acquis chèrement leurs appartements chez un promoteur?

Les habitants de la cité des 64 Logements de Boukhiama dans la commune de Béjaïa ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis plus de quatre ans, ils attendent désespérément le raccordement de leurs habitations à la conduite principale de distribution de l'eau potable. Bien qu'ils aient payé l'opération du branchement après de l'Algérienne des eaux avec une coquette somme 1330.000 DA, ces 64 habitants ne voient toujours pas le liquide précieux couler dans les robinets de leurs foyers. Cette situation trouve sa raison d'être dans l'opposition affichée par les habitants du village de Boukhiama, qui redoutent la faiblesse du débit si cette cité venait à être raccordée sur le réseau de distribution.
Malgré les démarches des habitants des 65 Logements auprès du secrétaire général de la wilaya, la rencontre avec le directeur de l'ADE et une fermeture des route, la situation est restée au stade des promesses. Des promesses qui ne trouvent pour l'instant aucune concrétisation sur le terrain. L'attente de fait dure d'autant plus que ces habitants sont contraints de s'alimenter en eau potable via des camions citernes. Ce qui leur revient d'abord très cher, mais aussi risqué et contraignant. Cette cité, créée dans le cadre d'une promotion immobilière, a bénéficié de toutes les autorisations, dont le permis de construire et la conformité.
Ce qui suppose un raccordement aux réseaux divers, dont l'assainissement l'électricité et l'eau potable. Cette dernière n'a pas été une réalité. Ce qui rend les habitants perplexes devant «l'incapacité de l'ADE» à procéder à un branchement pourtant légal. Lors de la réalisation de la promotion, un compteur d'eau existait pour l'alimentation du chantier. Ce qui pouvait régler le problème de ces habitants, mais voilà que l'ADE s'invite avec une facture de plus de 180.000 DA. Une facture que les habitants ont réglée contre une promesse d'un raccordement individuel dans les plus brefs délais. Mais voilà que l'ADE leur exige de nouveau le paiement d'un autre facture de 140.000 DA sans pour autant avoir tenu sa promesse.
Le pire dans toute cette histoire est que l'ADE ait débranché totalement le compteur de la cité, qui restait jusque-là la seule solution pour raccorder ces habitations sans réveiller les craintes du village Boukhiama. La délégation qui nous a rendu visite hier, ne compte pas en rester là et menace de recourir aux actions les plus musclées pour bénéficier d'un droit que «Dieu a accordé à tout être vivant sur la terre», pour rendre l'expression de l'un des habitants.

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