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Gouvernance des banques publiques

Une action complémentaire à la réforme bancaire

Le fonctionnement des banques publiques doit refléter les nouveaux atouts de l’économie nationale.

Tributaire des résultats de sa mise en œuvre, et des évolutions de l’économie nationale, la gouvernance des banques publiques demeure un axe de perpétuelle révision. L’efficacité de son intervention sur la concrétisation des objectifs fixés dans le cadre de la transition économique reste l’axe central de la stratégie de la réforme bancaire et financière, destinée à procurer à l’économie nationale le support et les ressources nécessaires pour la relance économique.
Il faut dire que l’une des premières actions menée dans ce sens, il y a plus de trois ans, consistant à séparer la fonction du président du conseil d’administration, de celle du directeur général, peine à avoir des impacts conséquents sur la rentabilité des banques et fait l’objet, aujourd’hui, d’une évaluation qui va déterminer les orientations à adopter pour adapter la contribution des banques publiques au développement économique. Intervenant à plus de 80% dans le financement des crédits à l’économie nationale, les banques publiques se positionnent dans l’axe des actions de réformes, et sont appelées à ce titre, à suivre les développements et les avancées enregistrées par la nouvelle dynamique économique. Ces derniers ont été particulièrement significatifs, ces dernières années, et nécessitent un accompagnement à hauteur des perspectives et des plans prévisionnels dictés par ces résultats. Autrement dit, que ce soit à travers l’adoption d’un système bicéphale ou monocéphale, le fonctionnement des banques publiques est appelé à refléter les nouveaux arguments et atouts de l’économie nationale, et à identifier les voies et les solutions les plus efficientes pour booster les activités économiques à travers un recadrage des engagements en matière de financement des projets dédié au redressement économique du pays.
Un rôle qui s’accompagne également de l’importance de faciliter l’application des orientations et des nouvelles dispositions de lois mises en œuvre pour booster l’investissement. Dans cette configuration, il y a lieu de souligner qu’en l’espace de quelques années, les banques publiques sont en phase de passer du statut de caisses de dépôts, à celui d’accompagnateur incontournable pour les opérateurs économiques. Tirées vers le haut par la nouvelle politique économique, et par les effets d’une réforme profonde en cours, leur rentabilité repose désormais sur la qualité de leurs prestations, de leurs produits, et de leurs engagements. Il va sans dire, que l’efficacité des modes de fonctionnement réside sans contexte dans l’évaluation de leurs santés financières, de l’importance de leurs ressources, notamment en matière de portefeuille, mais également dans l’estimation des risques. C’est dans ces paramètres que résident les réels axes de la gestion et de la gouvernance. Cette dernière demeure étroitement liée aux performances des banques et à leurs capacités à créer un environnement propice pour le développement d’un marché financier aux retombées conséquentes sur l’économie nationale.
À ce titre, la révision de la gouvernance des banques publiques se présente comme un accélérateur de la réforme en cours. Elle intervient dans une étape clé de la relance économique, où les avancées inscrites demeurent dans le besoin d’une valorisation, d’une capitalisation des résultats, pour l’établissement de plans prévisionnels fiables, et en adéquation avec les besoins réels de l’économie en matière de financement et de soutien, à travers l’émergence d’un tissu bancaire performant. 

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