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L'ALGÉRIE ÉPINGLÉE DANS LA CARTE MONDIALE DES RISQUES

Un tissu de mensonges

Une nouvelle étude internationale qui est loin de la réalité et qui montre un manque flagrant de perception des organismes de la réalité algérienne. Sur quoi se sont-ils basés pour «pondre» cette infamie?

Les préjugés contre l'Algérie semblent avoir la peau dure chez les Occidentaux. Encore une fois, un rapport qui n'a ni queue ni tête vient épingler l'Algérie! Le cabinet Control Risks, spécialisé dans le conseil sur la sécurité dans le monde, et l'organisme de santé SOS International ont publié, hier, l'édition pour 2017 de leur carte mondiale des risques. L'Algérie est classée parmi les pays à hauts risques. A lire ce document, on se croirait au Bangladesh ou à Haïti, mais nullement en Algérie. On parle de la menace de «maladies infectieuses graves» telles la typhoïde, le choléra, la dengue et la malaria (paludisme)! Des maladies dont la majorité a disparu du pays depuis des décennies. D'ailleurs, même l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a félicité le pays pour ses exploits. Mais ces deux organismes mondiaux semblent avoir traité d'un autre pays. Ne font-ils pas la différence entre l'Algérie et le Nigeria, peut- être? Surtout que cette carte va encore plus loin en classant l'Algérie comme un pays dans lequel il ne faut surtout pas voyager! L'Algérie est divisée en plusieurs régions, avec des risques variables, allant de «moyen» à «élevé». Par exemple, les grands centres urbains (Alger, Constantine, Oran, Mostaganem, Tlemcen, Annaba, Skikda et Sétif) sont classés dans la zone de risque moyen. Dans le même temps, les régions où l'on produit du gaz et du pétrole, les wilayas d'Adrar, Tamanrasset, Illizi, Ouargla et Ghardaïa sont également dans la même catégorie. Le risque moyen signifie la possibilité d'être confronté à de l'instabilité politique périodique, des manifestations violentes et/ou des actes de terrorisme sporadiques, indiquent les organismes à l'origine du classement. Par ailleurs, les régions Sud de l'Algérie sont jugées à «haut risque». Ceci reflète, selon la même source, des manifestations souvent violentes qui peuvent perturber ou viser des ressortissants étrangers. Le risque routier est également évalué par ce rapport. C'est le seul point qui est relativement juste, quoi qu' exagéré. Il classe l'intégralité de l'Algérie parmi les territoires à risque «élevé». Ainsi, prendre la route «pose un danger réel» et il faut être prudent en empruntant le réseau routier du pays, disent-ils. Ils justifient ces craintes par «la mauvaise qualité de la législation et le faible niveau de contrôle et d'application des lois qui contribuent aux comportements dangereux des automobilistes». Une nouvelle étude internationale qui est loin de la réalité et qui montre un manque flagrant de perception des organismes de la réalité algérienne. Sur quoi se sont-ils basés pour «pondre» cette infamie? Ont-ils au moins une fois déjà mis les pieds dans le pays? Des interrogations qui prouvent que manipulation il y a, et ce afin de remettre en cause tous les efforts engagés par l'Algérie...

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