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GRÈVE DE L'INTERSYNDICALE DE L'EDUCATION NATIONALE

Un test peu concluant

Le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) se dit satisfait du taux de suivi de la première journée du débrayage.

La grève nationale de deux jours a été entamée comme prévu hier, par les cinq syndicats de l'éducation. Les travailleurs adhérents au Satef, au CLA, à l'Unpef, au Snte et au Snapest ont débrayé, à l'appel de l'intersyndicale. Les échos qui parviennent des différentes régions du pays, font état d'un taux de suivi plutôt mitigé, au mieux, différent selon les lycées et les wilayas. Il va de soi que la grève a eu plus d'écho dans les établissements où l'on compte une forte implantation d'un des syndicats. Mais généralement, les informations font état d'un impact assez timide à l'échelle du pays. Quelques exceptions sont notamment à noter dans des wilayas où le mouvement a été visiblement important.
Du côté des organisateurs de cette protestation, la satisfaction est de mise. Meziane Meriane, responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), joint par téléphone se dit pleinement satisfait du taux de suivi lequel, nous dit-il, a été évalué à plus de 70% au niveau national. «C'est là la première estimation qui m'est parvenue il y a quelques heures», a-t-il indiqué.
Cette action est initiée afin de porter l'ensemble des revendications préalablement soulevées par l'intersyndicale, à savoir «l'amélioration du pouvoir d'achat, le respect des libertés individuelles, la révision du statut particulier du personnel de l'éducation, l'adoption d'un régime indemnitaire incitatif, la révision de la grille des salaires en fonction de l'inflation, la révision de la loi fondamentale du secteur de l'éducation, l'application immédiate de la décision de revalorisation des diplômes (Deua) licence, la création d'un nombre suffisant de postes pour tous les grades, entre autres», rapporte en substance le communiqué de l'intersyndicale. Après l'échec des pourparlers avec la ministre de l'Education nationale qui a eu lieu il y a deux jours, les cinq syndicats ont fait état à l'issue de cette entrevue, de leur insatisfaction quant aux réponses données par les responsables de la tutelle qui, d'après eux, sont loin de répondre de façon favorable à leur plate-forme de revendication.
Les représentants de ces différents syndicats ont affirmé que le fait de laisser en suspens les doléances formulées depuis longtemps, émane d'une mauvaise volonté du ministère de l'Education nationale qui, disent-ils, maintient sa politique consistant à ignorer leurs préoccupations. Ils ont par ailleurs pointé du doigt ce qu'ils qualifient de «ton employé souvent par les autorités concernées, qui est celui de l'intimidation et de la pression». Pour rappel, les membres des cinq organisations en grève ont pris la décision de maintenir la grève de deux jours, après leur entrevue avec Nouria Benghebrit, expliquant que cette démarche d'accepter de s'entretenir avec la ministre a été engagée pour ne pas sortir du cadre «légal» de la loi.
Il faut noter que le débrayage des cinq syndicats intervient à un moment ou le secteur de l'Education nationale intervient au lendemain de la fin «forcée» de la grève illimitée du Conseil national du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste), entamée le 30 janvier dernier, quelque deux mois après celles observées dans les wilayas de Blida et de Béjaïa.
Les premiers chiffres du ministère de l'Education nationale, rendus publics en fin d'après-midi d'hier, font état d'un taux de suivi autour de 30%, au sud du pays notamment.

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