L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

LA COORDINATION POUR LE BOYCOTT LANCE SES ACTIONS MERCREDI PROCHAIN

Un sit-in au Sanctuaire des martyrs

L'opposition durcit le ton et s'organise. Cinq partis politiques dont le RCD et le MSP viennent de créer une coordination nationale pour le boycott du scrutin du 17 avril. «La première action prendra la forme d'un sit-in symbolique devant le Sanctuaire des Martyrs à El Madania, sur les hauteurs d'Alger», a révélé hier, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri. Après ce rassemblement «symbolique et pacifique», la coordination tentera une démonstration de force avec un «méga-meeting» à la salle Harcha-Hacène d'Alger, soutient M. Makri.
«Cette coordination est composée du RCD, du MSP, du Front pour la justice et le développement (FJD) de Abdallah Djaballah, d'Ennahda, de Ahmed Benbitour et de Jil Jadid de Soufiane Djillali», a précisé M.Makri. Cette coordination ne tardera pas à se faire entendre, puisqu'elle prévoit une première action dès mercredi prochain. Les membres de cette coordination lanceront d'abord des actions avec des «méthodes pacifiques» en demandant des autorisations pour animer des meetings avant et durant la campagne électorale. L'organisation de manifestations dans la rue n'est pas exclue au cas où l'administration refuserait de délivrer les autorisations nécessaires.
«Nous sommes déterminés, même sans autorisation, nous allons nous rassembler pour appeler au boycott de cette mascarade électorale», a t-il fait savoir, non sans souligner la force de cette coordination. «Nous sommes des partis structurés avec des bases militantes, on a donc le pouvoir de rassemblement», a-t-il insisté.
Pour ce qui est du mouvement Barakat, le chef du MSP a dénoncé ce qu'il appelle la «répression policière qu'ils ont subie». Néanmoins, il affirme qu'ils ne seront pas avec eux pour le rassemblement de mercredi prochain, car «nous ne partageons pas la même vision».
Revenant sur la stabilité du pays, cheval de bataille des partisans du 4e mandat du président de la République Abdelaziz Bouteflika, Abderrezak Makri a nié tout danger guettant le pays. «La seule menace de la stabilité du pays est le pouvoir en place», a-t-il conclu.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours