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FORMATION PROFESSIONNELLE

Un secteur pourvoyeur de main-d’oeuvre

«300 à 400.000 apprenants seront insérés dans les entreprises publiques». C´est ce qu´a déclaré le ministre de la Formation et de l´Enseignement professionnels, M.El Hadi Khaldi, au terme de la rencontre qu´il a eue hier à l´Institut national de la formation professionnelle avec le ministre des Participations et de la promotion des investissements, M.Abdelhamid Temmar. Des ateliers de travail réuniront à partir de la semaine prochaine, les responsables des sociétés de gestion des participations de l´Etat et leurs homologues du département de M.Khaldi, en vue d´établir un programme d´action permettant l´insertion de ce grand nombre de stagiaires dans les entreprises publiques. Cela, en plus de la clarification des procédures se rapportant à la taxe parafiscale de formation continue et d´apprentissage, instituée l´année passée par le président de la République dans le but d´inciter les sociétés à s´impliquer dans la formation professionnelle. Laquelle taxe, faut-il le rappeler, d´un taux de 1%, prélevée de la masse salariale des entreprises sera de l´ordre de 2% dans la loi de finances pour 2007, selon M.Khaldi qui a déclaré que les prélèvements de ladite taxe, ont atteint un montant de 3 milliards de dinars pour l´exercice écoulé.
La même mesure, prévoit d´exonérer de la taxe, les entreprises qui fournissent un effort de formation et de prise en charge des apprenants. La tenue de cette rencontre s´inscrit, a indiqué le ministre dans son allocution d´ouverture, dans le processus de réforme du secteur de l´enseignement et de la formation professionnels entamé depuis plus de trois ans.
Un secteur qui se prépare, ajoute-t-il, à recevoir pas moins de 180 recalés du BEF, près de 500.000 recalés du Bac et autre 500.000 jeunes qui ont déserté l´école, dans les différents paliers. M.Khaldi a fait le point par ailleurs sur les dysfonctionnements caractérisant son secteur qui se trouve en totale rupture avec les besoins du marché du travail.
Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements a mis l´index sur la nécessité d´adapter l´offre de formation aux besoins du marché du travail. Il a expliqué à ce sujet que le grand déficit en main-d´oeuvre qualifiée constitue l´un des obstacles qui dissuadent les investisseurs étrangers de venir en Algérie. Il a indiqué à ce titre que ces derniers prospectent «les lieux où ils peuvent trouver des ressources humaines capables d´absorber leur technologie».
Parlant de la nouvelle stratégie industrielle qui sera l´objet de consultation et de débats entre toutes les parties concernées, M.Temmar a précisé que la mise sur pied de cette stratégie se fera en étroite coordination avec le secteur de la formation professionnelle. Le chargé de l´organique de l´Ugta a indiqué, quant à lui, que la compression des effectifs qui intervient après la reprise des sociétés privatisées est souvent justifiée par la non-qualification des travailleurs.

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