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ALGÉRIE-ETATS-UNIS

Un protocole d’accord sur le nucléaire signé

La cérémonie a eu lieu en présence d’une délégation américaine.

Hier a été signé au siège du ministère de l´Energie et des Mines un protocole d´accord de coopération avec les Américains dans le domaine du nucléaire civil. Il a été ratifié par M. Fayçal Abbès secrétaire général du ministère de l´Energie et des Mines et par l´administrateur adjoint pour la sûreté nucléaire du département américain de l´Energie, M.William H. Tobey, en présence de M.Khelil, ministre de l´Energie et des Mines.
Ce protocole d´accord porte sur l´utilisation pacifique de l´énergie atomique (sister laboratory). S´exprimant sur ce point, M.Chakib Khelil a déclaré: «C´est un bon démarrage pour une expérience fructueuse.» Il expliqua par ailleurs, que l´objectif de la politique énergétique est d´atteindre dans les 10 ans à venir un taux de contribution des énergies renouvelables à hauteur de 5% dans le bilan de production électrique. «L´énergie nucléaire constitue une alternative, précise-t-il, qu´il faudra favoriser, pour ses qualités non émettrices de gaz à effet de serre». L´intérêt de l´Algérie dans la signature de ce protocole c´est l´apport d´une plus-value attendue de la coopération américaine. A Alger, pour sept semaines, les experts américains vont visiter les installations nucléaires algériennes. L´accord prévoit notamment le jumelage entre les laboratoires américains et les instituts de recherche nucléaire algériens comme le Comena. La délégation américaine est déjà sur le terrain.
Celle-ci va collaborer avec nos experts pendant la durée de leur séjour en Algérie en vue d´identifier les projets d´intérêt commun. Cela va permettre à l´Algérie d´apprendre comment exploiter ses ressources d´énergie. Cependant, il démontre l´intérêt recherché par les USA. A travers cet accord, Washington aura l´occasion de suivre de près le processus nucléaire algérien. Même si l´Algérie ne cible pas l´armement sachant qu´elle est signataire du traité de non-prolifération, les Américains n´en sont pas moins vigilants. La visite qu´effectuera la délégation dans les sites de Draria et de Birine (Ain Oussera), l´illustre. Pour rappel, notre pays a deux réacteurs nucléaires expérimentaux dans les centres de recherche nucléaire de 3 et 15 mégaWatts. Le premier, appelé Nour, est installé à Draria (Alger) et le second Essalem à Birine.
Par ailleurs, le nucléaire algérien intéresse beaucoup de monde, dont la France qui se place en pole position. Chakib Khelil a déclaré hier qu´une délégation française sera la semaine prochaine à Alger. Objectif: relancer la coopération dans ce domaine.
L´Algérie veut ainsi élargir sa coopération à d´autres pays tout en évitant le tête-à-tête avec la Russie. Cette prospection de la France entre également dans la forte demande énergétique de l´Europe qui tente de diversifier ses approvisionnements. La venue à Alger de la délégation française le confirme.
A ne pas en douter, les ressources énergétiques algériennes retiennent l´attention des Européens et des Français en premier lieu. Le président français, Nicolas Sarkozy, n´avait pas été avare en détails, lors de sa campagne présidentielle, sur la politique qu´il compte mener dans ce domaine en cas d´élection.
Il est allé jusqu´à proposer aux responsables algériens l´aide de la France pour «développer son industrie nucléaire civile» en échange d´un «partenariat» dans le domaine gazier. Mais cele ne semble, pour l´heure, qu´un début. Alors, attendons pour voir.

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