Un pourvoyeur de compétences

Intervenant sur un palier central du développement économique et social, le secteur de la formation et l’enseignement professionnels a connu, ces dernières années, une évolution stratégique, essentiellement tournée vers le renforcement des axes principaux de la relance économique. Répondant à un besoin grandissant du marché du travail et de l’emploi, le secteur œuvre, dans sa mission première, à former une main- d’œuvre qualifiée et un volume conséquent de diplômés formés en apprentissage, afin d’accompagner l’évolution de l’économie nationale et sa modernisation, l’objectif étant de jeter des passerelles d’échanges et de partenariat avec les opérateurs économiques, dans le but de renforcer les actions de réformes axées sur la diversification de l’économie nationale et l’atteinte de la sécurité alimentaire et énergétique. À ce titre, le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels se positionne en tant que secteur pourvoyeur de ressources humaines et de compétences, pour porter à bras le corps la nouvelle politique économique, et valoriser les résultats enregistrés ces dernières années. Dans ce sens, hormis l’importance de lier les filières de formation et d’apprentissage aux spécificités des régions et leur vocation, le secteur se focalise sur le renforcement des moyens et des méthodes de formation et sur l’ouverture de nouvelles filières susceptibles de faciliter l’accès au monde de l’entrepreneuriat et de l’investissement. C’est ce que reflète la rentrée en cours, qui prévoit plus de 300 000 nouvelles places pédagogiques et la concentration sur les domaines d’activité en phase de développement intense tels que notamment l’agriculture et l’industrie alimentaire, la numérisation, le bâtiment et les travaux publics (BTP), l’électricité, la restauration, l’hôtellerie, l’artisanat, l’eau, l’environnement et les énergies renouvelables. Dans ce sillage, il apparaît clairement que le rôle du secteur de la formation professionnelle dans la concrétisation des programmes de développement, demeure prépondérant, dans la mesure où il se situe dans l’axe du développement des collectivités locales. Un rôle qui consiste à évaluer et mettre en valeur le potentiel de chaque wilaya et les capacités qu’elles
renferment pour activer de réels leviers économiques, à travers une coopération étroite entre la formation professionnelle et les forces économiques en activité. Il faut dire qu’avec les grands changements opérés en matière de gestion et de fonctionnement des collectivités locales, et la promulgation prochaine des nouveaux Codes de la wilaya et communal, les perspectives du développement local s’annoncent plus que prometteuses et s’inscrivent en droite ligne des axes du Plan d’action du gouvernement.
En somme, le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels est appelé à intervenir dans une phase cruciale de la transition économique, du fait qu’il contribue considérablement à l’édification du tissu des PMI/PME et de microentreprises nécessaires à la relance des secteurs stratégique.
À ce titre, sa modernisation et son arrimage aux actions de numérisation et de digitalisation contribueront à optimiser les résultats de leur action et de leur ancrage dans l’économie nationale.