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DE L'HÉRITAGE COLONIAL AU PATRIMOINE NATIONAL

Un plaisir naturel à Annaba

Le cadre de vie n'est pas uniquement la propreté de la ville, c'est aussi l'embellissement par les espaces verts et les jardins publics.

C'est de l'avis de Farid Merabet, maire de la commune de Annaba, convaincu que l'amélioration du cadre de vie, passe également par la mise en valeur des espaces verts et des jardins publics. Une optique qui s'inscrit dans le cadre de la politique de son assemblée. Grâce à la dynamique de l'APC de Annaba et le nombre d'espaces verts, les jardins fleurissent un peu partout dans la ville des Jujubes, y compris et surtout, au coeur des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Hérités pour la plupart de l'ère coloniale ou créés durant les années 70, Annaba recèle un potentiel immense en matière d'espaces verts, devenus patrimoine naturel par excellence. Un patrimoine dont la notoriété a résisté dans le temps et l'espace. Rien que pour le centre-ville, on compte, pas moins de 10 jardins publics et parcs, créés dans les cités, nouvellement réalisées. Sans pour autant oublier le Cours de la révolution, où des arbres centenaires ont résisté à l'usure du temps, dans l'indifférence, tout autant que tous les jardins et les espaces verts de la ville. Aucun des locataires de l'Hôtel de ville de Annaba, qui se sont succédé à la tête de cette institution, n'ont daigné restaurer le statut de cette nature qui se meurt en silence. Aujourd'hui, Annaba est en train de retrouver doucement, mais sûrement son lustre d'antan. Avec la politique du maire de Annaba et sa détermination à récupérer le qualificatif de «Annaba la Coquette», en offrant aux jardins publics de sa ville, une seconde jeunesse. Depuis les jardins de l'Edoughd 1 et 2, appelés communément par les Annabis jardin d'Amour, situé à proximité du stade colonel-Chabou et du consulat de France, jusqu'au jardin, connu autrefois sous l'appellation de «Bibenes Lakhmisse» ou encore «Jneynette Lacollone», en passant par le square El Houria, situé à proximité du cinéma El Karama, ainsi que le jardin «Boukhtouta», entre autres espaces naturels, la situation de délabrement était des années durant insoutenable. Héritage de la «Bône coloniale», ces jardins ont été fermés car ils se sont transformés en lieux très mal fréquentés, surtout la nuit. Ils sont devenus des endroits de rendez-vous privilégiés des délinquants où éclatent parfois des rixes entre bandes rivales. Une désolation qui a pris fin avec une vaste opération de réaménagement de ces squares et jardins publics, représentant le véritable poumon de la ville. Pris en charge par le service de la protection de l'environnement, des jardiniers, spécialistes en la matière ont mis tout leur savoir-faire pour redonner vie à une nature longtemps délaissée par les humains. En effet, tous les jardins, parcs et squares de Annaba ont subi un véritable lifting. Depuis l'aménagement des plates-bandes, jouxtant le supermarché, troènes et arbres ornementaux ont été mis en terre, en attendant leur fleurissement au printemps.
Le même savoir-faire a été remarqué au niveau du jardin en face de l'Hôtel de ville, où une variété de fleurs aux multiples essences a embelli l'environnement comme au bon vieux temps. Outre les soucis en fleur, marguerites, rosiers, roses trémières et coquelicots égayant les jardins de Annaba, le son des ciseaux des jardiniers qui s'adonnent à la taille des arbres centenaires de la ville vient nous rappeler le fait que, la nature fait sa toilette. Ces mastodontes de bois datant de l'ère coloniale viennent enfin de s'offrir un nouveau look, pour le printemps prochain. Même les parcs et espaces verts créés durant l'indépendance ont bénéficié de petits soins. Depuis le square d'El Houria, le jardin des champs de Mars et jusqu'à l'esplanade Tarik Ibn Ziad, le jardin de la gare ferroviaire, entre autres espaces naturels, la déballe est de mise. Notamment avec leur travail d'art, des jardiniers, ont transformé certains espaces verts en chefs-d'oeu-vres, comme au rond-point de Sidi Brahim, entre autres. Tous les jardins, squares et parcs font et continuent de faire l'objet d'entretien et d'installation de clôtures, de plaques écrites en arabe et en français, de nouveaux bancs publics, taille d'arbres et plantation d'arbustes ainsi qu'une variété de plantes. C'est le chantier de green parc qui caractérise toute la ville des Jujubes. Bien que les bourgeons aient encore beaucoup de temps devant eux pour fleurir, la fraîcheur commence à se faire sentir, au sein d'un environnement qui s'annonce bel et bien gai et embellissant sous les couleurs de Dame nature dans ces lieux. Mais pour que ces derniers durent dans le temps et dans l'espace, la tâche demeure un défi pour l'APC de Annaba, qui s'y est engagée pleinement. «Le travail ne consiste pas en l'aménagement de ses jardins et parcs publics, il faut savoir comment le conserver», nous dira Farid Merabet, P/APC de Annaba. «La protection de l'environnement passe par l'entretien quasi-quotidien de ces espaces verts, c'est pourquoi, des jardiniers spécialisés se chargeront de le faire», a ajouté notre interlocuteur. Réouvert au public, les parcs et jardins publics de Annaba ont vraisemblablement retrouvé leur aspect propre et sécurisé. Aller au jardin est une culture que les familles annabies retrouvent, avec beaucoup de plaisir et d'amour. Plaisir de regarder leurs enfants jouer aux jeux installés, et amour pour cette nature qu'ils ont presque oubliée. «Il était temps d'agir, et il fallait procéder au nettoyage afin de redonner aux jardins de Annaba leur lustre d'antan», a estimé le maire de la ville. Faisant de l'environnement son leitmotiv, le maire de Annaba a pris à bras-le-corps le problème environnemental en général et celui des espaces verts en particulier. «Désormais, tout cela fera partie du passé, mais pour que ce passé soit totalement effacé de l'histoire de la ville des Jujubes, tout un chacun doit veiller à sa préservation.» Misant sur le civisme des concitoyens de sa commune, le P/APC de Annaba, aspire à une ville où il fait bon vivre.

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