L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

UN NOUVEAU P-DG POUR SONATRACH

Un nouveau président-directeur général de la compagnie pétrolière publique Sonatrach sera, imminemment, désigné, a-t-on appris de sources bien informées. Le nouveau P-DG de Sonatrach, qui succédera à M.Chakib Khelil, qui cumule les postes de ministre de l´Energie et des Mines et de P-DG de la compagnie, pourrait être choisi parmi les cinq vice-présidents de la société ou alors parmi les compétences extérieures à la compagnie. M.Chakib Khelil, qui préside aux destinées de Sonatrach depuis plus de deux années, juste après un court passage de M.Abdelhak Bouhafs à la tête de la compagnie, locomotive de l´économie nationale, a soulevé le courroux de plusieurs acteurs de la scène politique nationale. Le ministre de l´Energie, qui a exposé récemment la stratégie future de l´Algérie dans le domaine des hydrocarbures au cours d´une conférence-débat organisée au forum d´El-Moudjahid, a clairement laissé entendre que le chemin qui reste à parcourir est long et qu´il était déterminé à aller jusqu´au bout tant qu´il compte sur cette nouvelle donne, à savoir la désignation d´un nouveau manager pour Sonatrach. A priori et à partir des profonds bouleversements survenus dans l´enceinte de la maison Sonatrach (réforme des statuts, de l´organigramme et l´externalisation de la compagnie), il convient de dire que la mise en place d´un P-DG pour la société est dans l´ordre des choses. Toutefois, la polémique ayant éclaté avec le syndicat des pétroliers autour de l´avant-projet de loi sur les hydrocarbures qui a vite pris le relais d´une bataille politique, voire d´une dispute électoraliste, incite à penser que cette désignation obéit au souci de «calmer le jeu» pour éviter la radicalisation des positions des opposants à la libéralisation «sauvage» du domaine minier national.
Un observateur averti de la gestion des affaires pose la question de savoir si cette situation s´inscrit dans la logique de la loi (article 105 de la Constitution) qui interdit toute sorte de cumul de fonctions, sans distinction aucune. Si tel est le cas, notre source parle de la persistance pour certains «de la politique de deux poids deux mesures». A titre d´exemple, et dans le domaine financier, le ministre des Finances, M.Terbèche, continue à occuper le poste de P-DG de la Banque extérieure d´Algérie (BEA), tandis que le DG du Cerist a cédé son poste en briguant le mandat de député à l´APN au même titre d´ailleurs que l´ancien DG de l´hôtel Es-Safir.
Paradoxalement, le P-DG de Cosider est devenu président du Conseil pour pouvoir exercer son mandat à l´APN. Le président de l´Assemblée, M.Karim Younès, n´a eu de cesse de rappeler à un nombre appréciable de députés à se conformer à l´article 105 de la loi fondamentale. Dans cet ordre d´idées, il convient de signaler que dans le domaine des fonctions libérales (avocats, notaires, médecins, etc.), le cumul est légion. Une chose qui fait dire à notre source que «les hauts fonctionnaires de l´Etat qui transgressent la loi sont des hors-la-loi».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours