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FFS

Un malaise secoue le vieux parti de l'opposition

Un des membres de l'instance présidentielle du parti traduit, aujourd'hui, par ses pairs devant la commission de discipline.

La crise qui couve au FFS n'a pas livré tous ses secrets. Un malaise profond secoue le vieux parti de l'opposition, dont la cohésion de l'instance suprême vient de prendre un coup.
La situation est d'autant plus délicate que le sixième congrès devait se tenir durant l'année en cours. Cette crise interne a un impact sur l'environnement immédiat du parti, particulièrement sur les dissidents du parti du défunt Hocine Ait Ahmed, qui n'attendent que pareille brèche pour s'y engouffrer.
Rached Halet à qui on reproche d'avoir fait des déclarations publiques sur une chaîne de télévision privée à Tizi Ouzou, sans se référer à l'instance présidentielle, a été convoqué une deuxième fois devant la commission de discipline. Ladite commission se réunira demain. Trois membres sur cinq que compte cette instance, à savoir Mohand Amokrane Chérifi, Aziz Bahloul et Ali Laskri, veulent en découdre avec M.Halet, coupable d'avoir appelé récemment «à la réévaluation du mécanisme de prise de décision de l'instance présidentielle pour tenter éventuellement de l'améliorer». D'autre part, une autre membre du présidium, en l'occurrence Mme Saïda Ichalamen est restée neutre par rapport au cas Halet. La démarche du parti est qualifiée d'arbitraire et d'illégale par le mis en cause. «Quand, même une décision d'exclusion du parti ou autre soit prise lors de la réunion prévue pour aujourd'hui, cette commission n'est pas habilitée à statuer sur mon cas, car en tant que membre de l'instance présidentielle élu sur la liste unique au congrès de mai 2013, il appartient au congrès de trancher», a estimé hier Rachid Halet, contacté par téléphone. A titre de rappel, le prochain congrès du FFS, prévu au courant de l'année 2017, peut être reporté de deux ans, soit jusqu'à 2019, dans le cas où une importante décision doit être prise, conformément aux statuts du parti. Dans tous les cas de figure, cette crise connaîtra à coup sûr des rebondissements lors des prochains jours, indique-t-on. Le conflit qui oppose les deux camps de l'instance présidentielle risque d' influer négativement sur les préparatifs du parti en prévision des prochaines législatives. Prévue pour novembre dernier, la session ordinaire du conseil national qui devait trancher la lancinante question de la participation du FFS aux prochaines élections législatives, a été reportée aux 9 et 10 décembre prochains. Dans ce contexte, Ali Laskri n'a pas nié l'existence de cette crise au sein de la direction du parti, en soutenant que c'est «laborieux d'assumer l'héritage de Dda Lho». En fait, le conflit est canalisé autour de ceux qui veulent maintenir l'instance présidentielle et ceux en faveur du retour à l'ancienne architecture organique. Sur un autre plan, les activités du sénateur Moussa Tamardaza et du député de Béjaïa, Chabati ont été gelées. Tous les deux ont pris part à une visite officielle en France et au siège de l'Otan, à l'insu des instances du parti.
Par ailleurs, la contrainte majeure liée à la loi électorale et à la loi sur les partis politiques, oblige toute la classe politique à participer aux prochaines élections.

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