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GRAVE AFFAIRE DE PLAGIAT ET DE CONTREFAÇON

Un inventeur algérien plagié

Neuf ans après le dépôt à l'Institut national français de la propriété intellectuelle (Inpi), du jeu de lettres et de stratégie «Le Phénix» (ou El Anka) par son inventeur algérien Abdallah Chabani, un amateur français, en l'occurrence Yves Lesclavec, s'en «empare» et crée, sans pudeur aucune, un clone de ce jeu algérien qu'il dénomme «Takemo».
Spolié de son bien le plus précieux, pour lequel il a investi beaucoup de temps et d'argent, Chabani, qui est venu conter sa mésaventure auprès de L'Expression, s'estime «dépossédé injustement». Il a déposé une plainte contre Lesclavec près le tribunal de grande instance de Paris qui a déterminé que le contrefacteur s'est inspiré du jeu de l'Algérien et l'inculpe officiellement de contrefaçon d'une «oeuvre protégée de l'esprit». Il faut savoir que cette invention a été primée d'une médaille de bronze au concours Lépine de Paris et d'une médaille d'argent au Salon international des inventions de Genève. Ce jeu implique les joueurs malgré eux dans l'esprit du jeu d'échecs pour les verser de plain-pied dans la stratégie du jeu «GO» chinois trois fois millénaire, pratiqué par les moines bouddhistes.
Dans un écrit présenté à notre journal, Chabani qualifie cette dépossession de «vol caractérisé, de hold-up, de flibusterie (...)» indigne de la justice française réputée pour respecter l'Etat de droit et les droits de l'homme. Chabani fait appel aux Algériens pour «relever le défi face à leur dignité bafouée parce que le jeu spolié charrie un large impact civilisationnel de l'image de marque de l'Algérie au titre d'une invention profitable à la culture, l'éducation et aux loisirs dans le monde». Nombre de personnalités nationales et internationales, intellectuelles, journalistes, écrivains, avocats de renom, associations... ont réagi contre cette arnaque indigne, qui ne dit pas son nom, en qualifiant cet acte de refus, formulé par les instances juridiques françaises et européennes, de foncièrement «raciste» prononcé en faveur d'un Français de souche contre un «bicot» prénommé Abdallah..

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