L'Expression

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En cinq mois, Nadir Larbaoui a réussi sur plusieurs plans

Un homme, une méthode

Lorsqu’on aligne tous ces succès, on ne peut pas invoquer le simple hasard.

Nommé le 11 novembre 2023 à la tête du gouvernement, Nadir Larbaoui se devait de colmater les quelques brèches apparues dans la gestion des affaires de la Cité. Il disposait d'un peu plus d'une année pour concrétiser de nombreux chantiers parvenus à maturité et qui attendaient la dernière touche pour leur concrétisation effective. Raccourci de trois mois, après la décision du président de la République d'écourter le mandat présidentiel, la mission du Premier ministre n'en est pas moins fructueuse au point de vue des résultats. Il faut dire que l'équipe gouvernementale était attendue sur sa gestion du mois sacré du Ramadhan. À sa prise de fonction, l'inflation ne laissait pas de répit aux ménages algériens, au même titre d'ailleurs que l'ensemble des peuples du monde qui subissaient le double impact des résidus de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine. L'opinion nationale appréhendait le Ramadhan, traditionnellement inflationniste, tout au moins durant la première semaine. Le challenge de l'Exécutif était justement d'infléchir la hausse des prix durant ce mois précisément où la surconsommation est de rigueur. L'ambiance au niveau du commerce international ne laissait pas beaucoup de marge sur une grande majorité de produits. Cela n'arrangeait pas les affaires d'un Exécutif, dont le test majeur consistait justement dans la maîtrise d'un marché traditionnellement volatile en cette période du calendrier de l'Hégire. La solution à l'équation ramadhanesque n'était pas évidente, mais au final, les Algériens ont constaté qu'un Ramadhan serein sans spéculation, ni problème d'approvisionnement en denrées était possible. On retiendra donc dans les 5 mois de gouvernance la réussite du Premier ministre dans un test responsable, à quelques mois d'une échéance électorale majeure. Le front social est actuellement apaisé. Les Algériens qui reconnaissent l'efficacité des actions gouvernementales dans le volet commercial en rapport avec le mois sacré, sont forcés d'admettre que le mandat du président Tebboune a été bénéfique, en ce sens qu'il a résolu un problème qu'on pensait insoluble. Il reste que les observateurs qui notent également la parfaite maîtrise du dossier Ramadhan, retiennent aussi les autres succès d'un Exécutif nommé pour accélérer le processus de maturation de nombreux dossiers. Le lancement effectif du projet de Ghar Djebilet, l'aboutissement du lourd dossier des 3 000 MGW d'énergie solaire, l'avancée significative dans la réalisation des unités de dessalement de l'eau de mer, le démarrage effectif de l'Aadl3, constituent autant de réalisations sociales et économiques d'une importance historique. La promesse de diversification de l'économie est en effet à portée de main, comme la garantie de la sécurité hydrique dans un contexte climatique plus que problématique, peuvent paraître anodines aux yeux de certains, mais elles demeurent des actes essentiels dans la stabilité économique et sociale du pays. Ces réalisations physiques qui créent des dizaines de milliers d'emplois et réduisent sensiblement le stress hydrique ne sont pas les seules réalisations du gouvernement Larbaoui. La cadence soutenue de l'opération de numérisation de l'administration nationale figure parmi les succès de l'Exécutif, puisqu'il est dit dans les milieux des experts que le pays a franchi des étapes importantes dans ce domaine. On annonce la finalisation de ce mégachantier dans les semaines à venir, avant le mois de septembre prochain, affirme-t-on. Outre cette réalisation essentielle dans la modernisation de l'administration, le gouvernement a également piloté l'ouverture de capital du Crédit populaire algérien. Une première banque publique qui fait son entrée en Bourse après des années de valse- hésitation. Lorsqu'on aligne tous ces succès, de la gestion du Ramadhan, à la dynamisation même relative de la Bourse d'Alger, en passant par «la mise en boîte» de plusieurs mégaprojets, on ne peut pas invoquer le simple hasard. Il y a, reconnaissons-le, dans la méthode Larbaoui, un sens très développé de l'organisation et une volonté de fer de dépasser les entraves. Cela pour dire qu'en cinq mois à la tête du gouvernement, Nadir Larbaoui a accompli sa mission. Durant les cinq mois qui nous séparent de l'élection présidentielle, le gouvernement est tenu de maintenir le cap, en dynamisant plusieurs domaines d'activité, aujourd'hui en attente d'un coup de fouet. 

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