L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’Algérie aspire à Un PIB de plus de 400 milliards

Un dragon africain

L’ouverture au commerce international, l’accueil des IDE et une fiscalité attractive, plaident en faveur du dessein présidentiel.

Dans son entrevue avec les représentants de la presse nationale, le président Tebboune a annoncé un PIB national qui dépassera les 400 milliards de dollars au cours du premier trimestre de 2026. À cette échéance, le taux de croissance sera maintenu à ses niveaux actuels, a-t-il précisé. Rappelons ici que le produit intérieur brut (PIB) est l'indicateur clé pour évaluer la production de biens et services d'un pays, dont il illustre l'importance de l'activité économique pendant une année. C'est là une bonne nouvelle réaliste, surtout que le chef de l'État se réfère à un tableau de bord aux voyants verts. Il a surtout relevé la concordance des chiffres avancés par les institutions financières et économiques internationales, à l'instar de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) avec les chiffres officiels algériens, concernant le taux de croissance estimé à 4,2% en 2023, ce qui témoigne d' «une reconnaissance de la part des instances internationales». «Cela signifie que nous sommes sur la bonne voie», a poursuivi le président de la République, estimant que les indicateurs prévisionnels de l'économie nationale à moyen terme confirment que l'Algérie est en phase de devenir une économie émergente.
Le message du chef de l'État est ici très clair: l'Algérie est appelée à devenir un dragon africain. Elle saura tirer parti de sa situation géographique pour s'établir comme une plaque tournante du commerce régional et mondial, avec en arrière plan une économie qui tourne à plein régime. N'est-ce pas que l'objectif suprême du président de la République est que l'Algérie retrouve sa grandeur? Le processus de ce fulgurant développement économique est, désormais, enclenché, et le premier magistrat du pays prend à témoins les millions d'Algériens qui attestent, satisfaits, «du développement en cours dans leur pays.
Ce développement a lieu dans une nouvelle Algérie qui ratisse large et investit en parallèle aux secteurs économiques primaires et secondaires, l'économie de la connaissance. Le président de la République a ainsi évoqué avec insistance que la confiance qu'il a placée en les jeunes avait permis à l'Algérie de devenir un leader dans la création de start-up en Afrique. Il a, au préalable, fait savoir que la valeur de la production agricole nationale était de 35 milliards USD, soit 18% du PIB, contre plus de 5% pour le secteur industriel. Ce dernier repose sur le choix d'aller vers des industries structurantes et à forte valeur ajoutée. Citons l'automobile, le secteur manufacturier, le biomédical, l'électronique et l'électroménager, la chimie...
En fait, Abdelmadjid Tebboune suggère une véritable feuille de route devant mener à un PIB national fort. Elle s'inspire d'une politique gouvernementale proactive qui a pour souci de booster le marché financier tout en contenant l'inflation importée.
L'ouverture au commerce international, avec une offensive continentale à travers les zones de libre-échange telles que la Zlecaf, et l'accueil des investissements étrangers, avec un environnement des affaires décrispé et une fiscalité attractive, plaident en faveur du dessein présidentiel. Notons que le chef de l'État s'est félicité de la réussite du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf) tenu à Alger, en affirmant: «Nous allons investir et produire encore plus dans le domaine du gaz naturel.»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours