L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

8 mars journée internationale des femmes/Droits des femmes

Un combat de tous les jours

Le chef de l’État a mis en avant la permanence du combat de la femme algérienne et la pluralité de son apport dans la société et au sein des institutions.

Comme le veut la tradition, le président Tebboune a distingué avant-hier une pléiade de femmes algériennes à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Les différents champs d'exercice des femmes primées confirment que la femme algérienne peut réussir dans tous les domaines. Y compris là où les tabous et les archaïsmes veulent l'enfermer et l'exclure. C'est sans doute à ce niveau que la distinction prend tout son sens. Dans son message, le chef de l'État a mis en avant la notion de parité Ce principe de parité entre les deux sexes dans tous les domaines. Le rappel de cette notion de parité vaut son pesant de poutre comme l'écrivait Kateb Yacine à propos de la femme-écrivaine. Le rappel résonne aussi comme un écho aux revendications de pans de la société réclamant la consécration dans les faits du principe de l'égalité. « Nous avons la parité dans certains secteurs à l'image de l'éducation, la santé, l'enseignement supérieur, mais la parité n'est pas l'égalité», ne cessent de le souligner des militantes, appuyées par des défenseurs des droits de la femme.
«La parité est un outil pour parvenir à l'égalité, tout comme le quota pour arriver à l'égalité». Or, ce qui est frappant: on trouve que les 50% d'hommes sont faits de cadres ayant des postes de responsabilités, et de pouvoir, et en face des femmes de rangs inférieurs en occupant des postes intermédiaires d'encadrement ou subalternes, reprochent-elles. Une manière de dire qu'il reste encore à faire sur ce chemin.
L'autre combat à mener, avec l'implication de tous, c'est celui de la lutte contre les violences que subit la gent féminine. Dans ce registre, le constat est effrayant bien que la Loi fondamentale a consacré la protection de la femme contre les agressions sous toutes ses formes.
Autrement dit, la réalité n'est pas joyeuse en dépit des avancées dans les textes. Les mentalités et les esprits sclérosés tentent toujours de confiner la femme dans un rôle dévalorisant. Car si l'on peut parler d'avancées dans la lutte pour les droits de la femme en Algérie, force est de constater que l'ampleur prise par la violence à l'égard des femmes porte un sacré coup de massue à leur combat.
Pour des observateurs de la question, l'évolution dans les textes demeure bridée par des mentalités et des attitudes sociales empêchant une avancée réelle sur le terrain.
Une sociologue et militante des droits des femmes désigne ce qu'elle considère comme «un décalage entre les principes généraux d'égalité inscrits dans la Loi fondamentale du pays et les pratiques toujours discriminatoires à l'égard de la gent féminine». Certaines voix féminines regrettent les actes de féminicide qui se multiplient aux quatre coins du pays.
Aucun âge de la femme n'échappe à la barbarie! C'est plutôt les formes de violence contre les femmes qui ont atteint des niveaux extrêmes, regrette-t-on. Ce niveau de sauvagerie et la succession des cas de «féminicide»onta fini par éloigner le combat des femmes pour leurs droits. Une réalité qui a réduit ce qui était une revendication en un thème évoquant davantage la survie de la femme devant l'avancée de la violence la ciblant.
«Nous sommes dans une société patriarcale qui ne condamne pas la violence faite aux femmes. Un phénomène fondé sur la discrimination à l'égard des femmes», a plaidé une avocate. Ce qui est davantage révoltant, c'est qu'en plus des agressions physiques et verbales, nous recensons des cas de crimes et de meurtres. Ces situations inacceptables ne font que sonner l'alerte. Et rappeler que gagner ce combat est l'affaire de tous, pas seulement celui des femmes.

Salah Goudjil adresse ses voeux aux Algériennes
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a adressé hier ses voeux aux femmes algériennes, à l'occasion de la Journée internationale de la Femme.
«Mes meilleurs voeux aux femmes algériennes, les moudjahidate et leurs dignes héritières qui suivent la voie des chahidate et qui sont partenaires dans le processus d'édification d'une Algérie nouvelle où la femme jouit de davantage de droits, d'autonomisation et d'égalité», a écrit M. Goudjil sur son compte officiel sur les réseaux sociaux.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours