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IL S'EST ENTRETENU À RIYADH AVEC BENSALAH

Trump salue Bouteflika...

Le président américain a fait part de sa détermination à hisser le niveau de la coopération bilatérale avec l'Algérie.

Le Sommet islamo-américain a été l'occasion pour Abdelkader Bensalah de rencontrer Donald Trump. Le président du Conseil de la nation en a profité pour s'entretenir, dimanche dernier peu avant le lancement des travaux du Sommet islamo-américain, avec le président américain, auquel il a transmis les salutations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Trump, qui a demandé des nouvelles du chef de l'Etat, a chargé «Bensalah de transmettre ses vives salutations au président Bouteflika», a indiqué une source proche de la délégation algérienne. Le président des Etats-Unis a profité de cette première rencontre avec un haut responsable algérien pour rassurer quant à la coopération bilatérale entre les deux pays, a assuré la même source. Mieux encore, il a fait part de «sa détermination à hisser le niveau de la coopération bilatérale», a-t-on soutenu. Le président du Conseil de la nation a fait part de la disponibilité de l'Algérie à amélioré cette coopération. A ce titre, Bensalah a rappelé que ces bonnes relations puisent leur force et leur spécificité de deux événements historiques, à savoir «la reconnaissance par l'Algérie des Etats-Unis d'Amérique en 1783 et le soutien de l'Amérique à la lutte du peuple algérien pour l'indépendance», ajoutant que «grâce au dialogue stratégique que nous avons mis en place ensemble, nous avons été en mesure d'établir un partenariat solide pour lutter contre le terrorisme et la criminalité sous toutes ses formes au Sahel et dans le Sahara et converger vers une approche homogène concernant la situation au Mali et en Libye». Néamoins, Bensalah a mis en avant les «conditions» de l'Algérie pour l'amélioration de ce partenariat en envoyant, des messages forts concernant les crises qui affectent le Monde arabe. Il a estimé «que la solution aux crises affectant la Syrie, le Yémen et la Libye passe inéluctablement par un processus politique concerté» sans exclusive, affirmant que «les options militaires sont infructueuses». Une piqûre de rappel sur les principes de l'Algérie qui ont déjà fait leurs preuves, notamment au Mali. «Notre présence à ce sommet participe d'un sens de responsabilité historique et d'une volonté d'adhésion à toute approche visant à trouver des solutions inclusives et radicales aux crises en Syrie, au Yémen et en Libye, épargner à nos frères davantage de drames humanitaires et de destruction et permettre de faire face à la violence sectaire et au terrorisme sauvage de Daesh», a insisté le président de la chambre haute du Parlement. Après avoir relevé que «le terrorisme nourrit et se nourrit de la violence sectaire» et que «le règlement politique de ces crises mettra la communauté internationale dans une meilleure position pour y faire face et l'éradiquer», Bensalah a affirmé que «l'Algérie salue la tenue de ce sommet en ce moment particulier, partant de son attachement à l'importance du raffermissement des relations de coopération historique entre le monde arabo-islamique et les Etats-Unis, et de sa conviction que les conjonctures politiques, sécuritaires et humaines que traverse notre région, imposent avec acuité une intensification de la concertation et une conjugaison des efforts pour les dépasser». Le représentant du président de la République à ce sommet a réitéré, à ce propos, le voeu de voir «la forte amitié qui lie nos pays aux Etats-Unis d'Amérique sous-tendre une volonté à asseoir ensemble un partenariat arabo-musulman exemplaire et pour un nouveau Moyen-Orient, qui réunit et ne divise pas. Un espace affranchi des tensions et au sein duquel l'ensemble des ses peuples, sans exception aucune, jouit de la paix et de la prospérité économique». Bensalah a néanmoins relevé qu' «un tel objectif ne saurait être réalisé sans permettre au peuple palestinien de recouvrer son droit légitime à l'édification de son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale», saluant à cette occasion «l'engagement» du président américain Donald Trump en faveur de la «relance du processus des négociations, en vue de parvenir à une solution que nous souhaitons», a-t-il dit «juste, durable, globale basée sur le principe de deux Etats, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité».

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