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BÉJAIA

Tension dans certains établissements scolaires

La décision prise par les chefs de certains établissements et les sections syndicales d'entamer dès hier les examens du 1er trimestre a failli mettre le feu aux poudres.

Après une période d'oisiveté rendue obligatoire par le mouvement de grève illimitée initié par le Cnapeste, les élèves de certains lycées et collèges de la wilaya de Béjaïa ont été accueillis à la reprise par un planning des examens du 1er trimestre de l'année en cours, ce qui a suscité un mécontentement général dans plusieurs villes de la wilaya, dont Akbou, El Kseur et Béjaïa. Un vent de colère contenu d'abord aux alentours des établissements, avant de déborder sur la voie publique et un rassemblement devant le siège de la direction de l'éducation.
«Nous refusons de composer dans la précipitation», expliquait hier un élève du lycée Les Hammadites (ex-polyvalent), alors que les mots d'ordre étaient déjà donnés à l'ensemble des lycées et collèges touchés par la grève pour un rassemblement de protestation devant la direction de l'éducation. Les protestations se sont poursuivies devant les établissements jusqu'à l'arrivée des élèves d'autres établissements situés loin de la direction de tutelle, pendant qu'au niveau des autres villes de la wilaya, des tensions ont été signalées à El Kseur et Akbou. Même motif: les élèves refusent de composer et revendiquent le report des composition jusqu'au début du second trimestre de l'année en cours.
Devant la direction de l'éducation, quelque 300 à 400 élèves munis de leurs cartables s'y sont regroupés. Une délégation sera vite reçue par les responsables de la tutelle dans une tentative de calmer les esprits et apporter les explications nécessaires. «Nous avons effectivement reçu un groupe de lycéens auxquels nous avons expliqué que l'organisation des examens dépend des commissions locales au niveau des établissements, qui se doivent d'étudier le problème au cas par cas en fonction du retard que connaît chaque lycée et chaque collège. Nous avons rassuré les élèves sur le droit de prendre part à la décision pour une meilleure organisation qui va satisfaire tout le monde», indiquait hier le secrétaire général de la direction de l'éducation, joint par téléphone.
A leur sortie de la réunion, les membres du groupe reçu ont eu toutes les peines du monde à expliquer la situation pendant qu'un nombre important de lycéens exigeaient ni plus ni moins un report de l'examen jusqu'au début du second trimestre. Certains iront jusqu'à s'en prendre à l'édifice, à coups de pierres. Une tentative très vite étouffée dans l'oeuf par d'autres lycées. De palabre en palabre, d'un mouvement à l'autre, la tension finit par s'estomper et les lycéens se sont dispersés dans le calme. La suite des événements restera intimement liée aux réunions qui se tiendront dans chaque établissement.
En effet, chaque établissement est concerné d'une manière différente. A Béjaïa, selon quelques informations, certains établissements ont déjà fini d'organiser les examens. Ils sont au stade de la remise des comptes. Combien sont-ils? Il n'est pas facile de les quantifier. Tout comme d'autres établissements touchés partiellement par la grève du Cnapeste. C'est à partir de tous ces paramètres que la décision sera prise mais il n'est pas question d'un quelconque report des examens du second trimestre, précise une source de la direction de l'éducation, qui a insisté sur l'impératif de se concerter afin d'établir un planning des examens, qui satisfera toutes les parties.

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