L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

LOUISA HANOUNE

«Temmar est-il Algérien?»

La secrétaire générale du Parti des travailleurs a laissé entendre l’existence de dossiers de chantage aux mains de l’étranger.

Dans une intervention à l´issue de la réunion ordinaire du comité central tenue hier et aujourd´hui à la Mutuelle générale des matériaux de construction de Zéralda, Louisa Hanoune révèle l´existence de «dossiers de chantage aux mains de l´étranger» et ce, en référence à la politique économique menée par le pays et les nouvelles décisions, notamment depuis la publication de la loi de finances complémentaire 2009. Sur sa lancée, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a critiqué les propos tenus par le représentant américain, Paul Burkhead, directeur des affaires commerciales pour l´Europe et le Moyen-Orient et membre du bureau du représentant américain au Commerce Ustr, qui a dépassé les règles de bienséance et les usages diplomatiques en soutenant que «le gouvernement algérien a mis en oeuvre des mesures de la loi de finances complémentaire sans consulter les partenaires économiques». Aussi, Louisa Hanoune s´est dite étonnée par le silence des autorités et de la classe politique. Ce silence, la porte-parole du PT l´impute à de quelconques «dossiers de chantage aux mains de l´étranger» sans, toutefois, aller au fond des choses. Revenant à l´actualité nationale, Louisa Hanoune s´est attardée dans l´explication de son bilan composé de sept points dont ceux des activités des jeunes militants, la lettre au président de la République qu´il va falloir réactualiser au vu de nouveaux et récents événements, des finances, de la situation des salaires impayés aux députés en promettant de livrer juridiquement bataille dans les jours à venir et de la situation des APC et de l´avant-projet y afférent. Sur ce dernier point, Mme Hanoune en rejette l´idée, considérant les retombées fiscales comme critère déclarant que cela nous conduira à «des communes utiles et des communes inutiles» et relate aussi le cas des patriotes et de leur statut qui reste à définir. Louisa Hanoune dépoussière le dossier des disparus et des victimes du terrorisme qu´elle propose de régler «entre Algériens» et défend farouchement l´idée que certaines questions relevant de la souveraineté de l´Algérie fassent l´objet d´injonctions étrangères. «Wech rahalhum?» (en quoi cela les regarde-t-il?), dira l´intervenante. Mais son sujet dada demeure la loi de finances complémentaire.
«Notre pays est dans une période charnière», laissera-t-elle entendre en s´attaquant à ce qu´elle appelle «les adeptes de l´import-import» ciblant les 1623 importateurs étrangers opérant en Algérie et qui profitaient du vide juridique tout en ne produisant rien. D´ailleurs, Mme Hanoune se réjouit de la décision de l´interdiction d´importation de plus de 10.000 produits dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange et de la révision de notre pays vis-à-vis à son entrée à l´OMC. Au tour des ministres de «ramasser». Elle n´épargne, comme à son accoutumée, ni le ministre du Commerce ni celui de l´Industrie qui «recourt à un cabinet de consulting pour recruter un directeur général pour Saidal». «Ne lui suffit-il donc pas tous ces milliards de dinars dilapidés en recours à des bureaux de consulting? Qu´est-ce qui se cache donc derrière ça?» s´interrogera-t-elle tout en s´étonnant du projet de fermeture de la société de fabrication de cycles et motocycles Sigma de Guelma, et cela pour cause de non-partenariat avec une société étrangère, annonçant que «le CPE va se réunir à cet effet». Et d´interpeller, notamment Temmar en lui reprochant que «des directeurs généraux d´entreprise de souveraineté nationale soient nommés par de simples bureaux de consulting» avant de promettre que «nous n´allons pas nous taire et que nous nous adresserons en haut lieu, ce ministre est-il Algérien ou travaille-t-il pour un ministère parallèle?» Sur sa lancée, elle fera un pied de nez au ministre de l´Agriculture à propos du Programme national de développement agricole, Pnda, qui a «bouffé» un argent fou tout en interpellant l´Inspection générale des finances, Figf, qui n´aurait pas «intervenu depuis deux années».
Dans sa plaidoirie, elle n´épargnera pas Abdelmalek Sellal suite à l´annonce de son intention de résilier le contrat avec Suez et l´ouverture d´une école de formation de techniciens, prouvant par là, selon Hanoune que «durant les cinq années passées, la Seal n a formé personne!»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours