L'Expression

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Lancée par une trentaine de syndicats autonomes

Suivi mitigé de la grève générale

Une forte adhésion dans le secteur de l’Education nationale, tous paliers confondus.

Les syndicats autonomes de la Fonction publique, regroupés au sein de la confédération des syndicats algériens (CSA) ont observé, d'une façon mitigée, la grève générale de deux jours, à laquelle a appelé la CSA. Contacté, Boualem Amoura, coordinateur de ladite confédération et secrétaire général du Satef, a affirmé que le taux de suivi de la grève a été «conséquent» dans certains secteurs, notamment au niveau de l'Education nationale, les impôts, ainsi qu' à celui de la biologie». «Concernant la santé, le suivi diffère d'une wilaya à l'autre», indique-t-il, ajoutant qu' «une adhésion appréciable a été constatée au niveau des collectivités locales». Pour notre interlocuteur, «l'adhésion au mot d'ordre de grève a été encouragé par les dernières déclarations du président Tebboune sur l'augmentation des salaires, qui a reconnu de facto la légitimité des revendications des syndicats, tout en contrecarrant la menace du département du Travail». Il a soutenu que «les syndicats prennent acte de la récente déclaration du président de la République sur l'augmentation des salaires, dès le début de l'année 2023». «À travers cette déclaration, le président reconnaît l'insuffisance des augmentations induites par les mesures relatives à la réduction de l'IRG et à la révision du point indiciaire, englouties par l'inflation galopante. Cela d'une part de l'autre, elle contredit les menaces et les allégations du ministre du Travail», a -t-il souligné. Par conséquent, le syndicaliste appelle le chef de l' Etat «à consentir un effort pour écourter le délai de sa mise en oeuvre, en la concrétisant dés la prochaine rentrée sociale». Cela, ajoute-t-il, «y va de la stabilité et de la cohésion sociale, sachant que les salariés ploient énormément sous le poids de l'érosion de leur pouvoir d'achat». De son côté, Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest, souligne: «Pratiquement, la grève a marqué tous les secteurs, dont une forte adhésion enregistrée dans le secteur de l'Education nationale, tous paliers confondu, avec un taux de suivi oscillant entre 70 et 80%». Ce mouvement a été également observé au niveau de la santé, mais d'une façon mitigée du fait que seuls les praticiens, les agents paramédicaux et les biologistes ont signé l'appel au débrayage. «Il y a grève également au niveau de l'enseignement supérieur, la solidarité nationale, les collectivités locales, etc.», fait-on savoir. Par ailleurs, hormis le syndicat des inspecteurs du travail qui a annoncé, dans un communiqué, la suspension de la grève, les 29 syndicats des collectivités locales ayant signé l'appel au débrayage, ont respecté le mot d'ordre de grève. «La grève a connu l'adhésion des sections syndicales de la Fnte, fédération affiliée à la Centrale syndicale(Ugta), dans certaines wilayas, ainsi que du Snapap », a-t-on affirmé. Rappelons que l'appel à la cessation du travail a été lancé au nom d'une trentaine de syndicats agréés et des préavis de grève ont été déposés à titre individuel, par les syndicats, chacun dans son secteur. La revendication principale des contestataires porte sur l'amélioration de leur pouvoir d'achat. 

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