L'Expression

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Hausse des recettes, amélioration du pouvoir d'achat, adhésion aux Brics...

Sonatrach: pilier de l'économie nationale

L'Entreprise nationale pétro-gazière dispose d'un potentiel inestimable qui lui a permis de s'imposer comme alternative à la crise énergétique qui secoue les pays occidentaux.

Une étoile dans le ciel d'Algérie. Le statut qu'occupe et que s'est forgé la Compagnie nationale des hydrocarbures à l'international a incontestablement permis au pays de traverser une des plus féroces crises sanitaires qu'aura connues l'humanité et de tirer son épingle du jeu dans une conjoncture de crise économique mondiale qui continue d'éprouver les pays les plus industrialisés. Fabuleux! Surtout qu'expert et analystes ne donnaient pas cher de la peau du pays lorsque la pandémie de Covid-19 a surgi pour clouer, mettre à quai l'économie de toute la planète. C'était au lendemain de l'investiture du président de la République, le 19 décembre 2019. Un mandat s'annonçant prometteur qui allait être chahuté par des prix du pétrole qui finiront par plonger, asphyxiant au passage Sonatrach colonne vertébrale de l'économie du pays lui assurant l'essentiel de ses revenus tirés principalement de ses exportations pétrolières et gazières. Le spectre d'une crise dévastatrice pointait à l'horizon. Et l'on commençait déjà à évoquer un recours à l'endettement extérieur. L'Algérie allait-elle tomber entre les fourches Caudines du Fonds monétaire international? Revivre les années sombres des années 1990? Une option écartée d'un revers de la main par le chef de l'État alors que la terrible crise financière imposée par le Covid-19, battait son plein. «L'Algérie dispose de réserves de change qui ne sont pas énormes, mais qui lui permettent de passer le cap d'une année à deux ans», avait répondu Abdelmadjid Tebboune au journaliste Marc Perlman qui l'avait interrogé sur un éventuel recours au FMI lors de l'interview qu'il avait accordée à la chaîne de télévision France 24, à la veille de la célébration du 58e anniversaire de l'indépendance du pays. Le temps lui donnera raison. Les prix du pétrole finiront par rebondir pour atteindre des records avec le début du conflit armé russo-ukrainien le 24 février 2021. Le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, frôlera les 140 dollars une dizaine de jours plus tard, le 7 mars. Sonatrach respire de nouveau. Ses exportations en hydrocarbures vont, en effet, permettre à l´économie nationale d´engranger quelque 50 milliards de dollars à la fin de l´année 2022 contre 34,5 milliards de dollars en 2021 et 20 milliards de dollars en 2020 alors que la balance commerciale affichait un excédent de 5,68 milliards de dollars à fin juin 2022. Une aisance financière qui permettra à l'État de pérenniser sa politique de justice sociale en décidant d'augmenter les salaires et les retraites. Sonatrach renouera de surcroît avec des découvertes de premier plan qui permettront d'occuper la première place au niveau arabe en matière d'explorations pétrolières et gazières durant les premiers mois de l'année 2022, et de surclasser un peloton de pas moins de 500 entreprises africaines. Elle s'installe de facto au sein du gotha mondial pétro-gazier. Les regards qui se sont tournés vers l'Algérie un pays central en matière d'approvisionnement de gaz à l'Europe justifient ce rang. Le Vieux Continent trouve en l'Algérie, qui lui fournissait 11% de son gaz importé avant le début de la guerre en Ukraine, un partenaire sûr pour affronter l'une des pires crises énergétiques de son histoire. Les réserves prouvées de gaz naturel du pays s'élèvent à près de 2400 milliards de m3. Ses capacités de production vont de surcroît être décuplées depuis la découverte du mégagisement de Hassi R'mel. Des potentialités qui s'appuient sur un réseau de pipe-line remarquable. 

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