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INSÉCURITÉ À L'UNIVERSITÉ

Sit-in du Cnes devant le ministère

Le syndicat a programmé durant la même journée la réunion de son conseil national pour discuter les actions à entreprendre prochainement.

L'agression dont ont été victimes des enseignants à l'université d'Alger, fait encore parler d'elle sur les réseaux sociaux, dans les rues, à l'université, cet acte barbare a suscité une vague d'indignation et remis en question la problématique de la sécurité à l'intérieur des établissements universitaires.
Hier, dans un communiqué rendu public, le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a appelé à un sit-in, demain, devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour dénoncer les dépassements enregistrés la semaine dernière à l'université d'Alger.
Le syndicat tire la sonnette d'alarme et appelle à la protection des enseignants universitaires exposés à tous les dangers au moment d'accomplir leur mission. «La sécurité des enceintes universitaires est un élément indispensable pour permettre aux enseignants d'exercer leur métier dans la sérénité. Le ministère de l'Enseignement supérieur assume toute les responsabilités sur les dépassements qui ont eu lieu au cours de la semaine dernière», lit-on dans le communiqué.
Pour rappel, la semaine dernière, un groupe a fait irruption à l'intérieur de l'université d'Alger, et agressé des enseignants qui se préparaient à la tenue d'une assemblée générale des enseignants affiliés au Cnes. Un geste qualifié par le syndicat d'«inadmissible» et «d'inacceptable» et qui a mis la vie des enseignants en danger.
Le syndicat «dénonce et condamne énergiquement les dépassements, intimidations et parfois agressions physiques et verbales orchestrés contre les syndicalistes dans l'exercice de leurs activités, à l'instar de l'agression physique de certains coordinateurs et interpelle la tutelle sur sa responsabilité à protéger les enseignants et garantir le libre droit de l'exercice syndical», lit-on dans le communiqué. En effet, le syndicat a programmé durant la même journée la réunion de son Conseil national pour discuter les actions à entreprendre pour dénoncer cette situation qui «malheureusement» marque le quotidien des enseignants universitaires.
Cette réunion sera, également, l'occasion pour fixer la date et les modalités de leurs prochaines actions de protestations afin de mettre la pression sur la tutelle pour qu'elle donne suite à leur plate-forme de revendications. Le syndicat justifie sa démarche par la fermeture des portes du dialogue, et dénonce la politique de la sourde oreille adoptée par le département de Tahar Hadjar, et qui risque de replonger l'université dans une nouvelle vague de protestation des enseignants universitaires.
Le Cnes réclame la révision du statut particulier de l'enseignant chercheur, l'accélération des projets de construction de logements et l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants. Des points phares contenus dans la plate-forme de revendications des enseignants de l'université depuis plusieurs années. En dépit des promesses des ministres qui se sont succédé à la tête de ce département, la concrétisation de ces doléances sur le terrain demeure d'actualité. En résumé, ce dernier compte passer à l'exécution de sa menace de paralyser l'université pour faire valoir sa plate-forme de revendications.

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